En 1997, une convention de concession était signée à la Société d’eau et d’électricité du Gabon (SEEG) pour une durée de 20 ans. A quatre mois de son terme fixé au 30 juin 2017, l’Etat a reconduit le présent contrat comme l’a indiqué le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement durable, Régis Immongault : « L’État a décidé de prolonger la concession sur cinq ans, ce qui permet de faire le point, pour voir qui sera le futur repreneur de la SEEG, Veolia ou un autre. » En effet, les parts du capital sont détenues à hauteur de 51% par l’Etat et 49% par Veolia.
Le ministre a expliqué que l’État avait auparavant refusé de renouveler le contrat de concession en ne répondant pas « aux demandes de prorogation qui lui avaient été adressées par la SEEG ». Cette attitude est la conséquence logique du rapport de la commission ministérielle. Toujours selon cette enquête que les principaux objectifs fixés au concessionnaire n’ont pas été atteints. En effet, les principaux objectifs définis portent sur : l’obtention des tarifs les plus bas possibles de l’eau potable et de l’électricité électrique, l’augmentation progressive du taux de déserte ou encore la qualité techniques des services concédés et leur bonne gestion administrative et commerciale. Or, la majorité de ces exigences n’ont pas été atteintes avec une hausse de près de 75% pour l’électricité et quasiment 50% pour l’eau en deux décennies.