En marge du sommet UE-Afrique, une rencontre des jeunes leaders des deux continents s’est également tenue à Bruxelles, capitale de l’Europe, du 31 mars au 1er avril 2014. Si Axel Jesson Ayenoué, chargé de missions du président de la République, en était l’invité d’honneur pour le compte du Gabon, Andy Roland Nziengui, Vice-président de l’Union panafricaine de la Jeunesse (UPJ) et Estelle Pauline Ntsame, Chargé de la communication de l’UPJ, en ont été aussi les porte-étendards de la jeunesse gabonaise.
Troisième sommet de cette envergure, le Sommet Afrique–Europe des Jeunes leaders a permis aux jeunes de réfléchir sur des propositions à faire aux chefs d’Etats présents à Bruxelles dans le cadre du quatrième sommet UE-Afrique, notamment en ce qui concerne la prise en compte de cette catégorie générationnelle dans le processus de développement des deux continents.
Les travaux dirigés par les présidents de l’UPJ et du Forum européen de la jeunesse (YFJ – Youth forum european) ont ainsi abouti à la demande d’un mécanisme Afrique-Europe propre à la jeunesse, pouvant permettre aux jeunes de relever efficacement les défis communs auxquels ils font face. Défis aisément compréhensibles au regard des thèmes abordés, centrés sur l’emploi des jeunes, l’entrepreneuriat, le leadership de la jeunesse et la jeunesse pour la paix.
L’initiative du président Ali Bongo Ondimba, articulé autour du fonds «Train my génération» et désormais portée par les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), a été fortement appréciée. Ce fonds a notamment été pris en exemple pour montrer la voie à suivre par les autres communautés. De même, les jeunes Gabonais ont présenté le Centre incubateur des projets de jeunesse, l’une des voies pour la réaliser de leurs ambitions, mais surtout pour leur participation au processus de développement du pays qui aspire à se classer parmi les pays émergents d’ici à 2025.
Pour Jesson Ayenoué, «ce sommet est une force de propositions des jeunes d’Europe et d’Afrique qui font part de leur vision, nord-sud, aux chefs d’Etats». Si le renforcement des contacts entre les jeunes des deux continents s’est raffermi, la création d’un fonds spécifique pour la jeunesse, de même que le renforcement des rencontres régionales et sous-régionales entre les jeunes ont été envisagées. «Il y a des avancés en termes de propositions, et celles issues de ce sommet sont concrets. Plus les sommets évoluent, plus ils prennent de l’ampleur», a expliqué Axel Jesson Ayenoue avant d’ajouter qu’il souhaite que «les prochaines éditions se penchent sur les questions d’actualité comme ce fut le cas cette fois, puisque les problèmes de l’Ukraine et de la Centrafrique ont été évoqués».
A sa suite Andy Roland Nziengui a simplement souligné que ce sommet a été celui de «deux Unions différentes avec une vision commune». En tant que jeune leader, il estime que «le développement de nos Etats passe par le leadership jeune, les centres incubateurs de projets comme leviers de croissance». «Il y a nécessité de renforcer les compétences des Conseils nationaux de la jeunesse, tout en mobilisant des moyens pour l’UPJ qui est une plateforme fédératrice des jeunes du continent», a-t-il souhaité. Le document final des jeunes d’Afrique et d’Europe sera remis aux chefs d’Etats, parmi lesquels Ali Bongo, présents à Bruxelles dans le cadre de ce Sommet Union européenne (UE)-Afrique