L’aînée de la fratrie Bongo Ondimba aurait-elle des problèmes plus sérieux en ce moment ? Après la mise en vente de sa luxueuse maison à Beverly Hills, elle envisage également de vendre sa villa à La Sablière.
Après sa luxueuse villa à Beverly Hills aux Etats-Unis, Pascaline Mferri Bongo est en passe de vendre sa maison sise à La Sablière, au nord de Libreville. Ces derniers jours, une pancarte rendant publique cette vente a été disposée à proximité de la propriété. Cette fois, contrairement à la vente lancée par sa société Aminisha Corp, aux Etats-Unis, aucun nom d’agence immobilière n’apparaît sur la pancarte, ce qui pourrait laisser penser que la propriétaire (ou un de ses proches collaborateurs) s’est elle-même chargée de la vente. Mais, bien plus que la frénésie de la vente qui semble avoir gagné l’aînée de la fratrie Bongo Ondimba depuis quelques semaines, ces ventes laissent songeur.
Qu’est-ce qui expliquerait, en effet, la vente de ces deux propriétés, surtout celle de Beverly Hills ? D’autant qu’à la suite des émeutes du 31 août 2016, certains avaient prétendu que la fille d’Omar Bongo avait quitté le Gabon après une dispute avec son frère, Ali Bongo, dont elle n’aurait pas apprécié la gestion de la contestation de sa réélection. Les mêmes avaient ajouté que Pascaline Mferri Bongo avait décidé de s’installer aux Etats-Unis, où elle aurait plus d’une maison au moins. L’ancienne directrice de cabinet d’Omar Bongo aurait-elle des problèmes plus sérieux en ce moment ? Aurait-elle des problèmes existentiels comme on l’a vu avec Henri Minko, l’ancien ministre de l’Habitat et du Cadastre, qui a vendu la plus grande partie de son parc immobilier du fait d’une maladie persistante ?
Autour de la vente des propriétés de Pascaline Mferri Bongo, plusieurs questions se posent, et les interprétations, y compris les plus fantaisistes, vont bon train. Plus portés sur l’affaire liée à la succession qui divise la famille depuis la mort du patriarche, certains prétendent que la fille d’Omar Bongo ferait face à des difficultés financières. Elle aurait du mal à jouir du faramineux héritage laissé par son père, et serait contrainte de céder ses luxueuses maisons pour tenter de se maintenir à flot.
Si à Libreville les supputations n’en finissent plus, cette vente de la propriété de La Sablière pose une autre question : «Qui se risquerait, au Gabon, à acheter cette maison, alors que l’Opération Mamba bat son plein depuis quelques semaines ?»