Le conseil des ministres du 10 mars a donné l’occasion au gouvernement gabonais de se prononcer sur les déclarations de la délégation de l’Union européenne à Genève qui a fait état de disparitions, de tortures et de déportation d’individus pendant les évènements qui ont suivi l’annonce des résultats de l’élection présidentielle d’août 2016.
Dans le communiqué final de cette instance, le gouvernement «rejette avec la plus grande fermeté, les allégations tendancieuses, irresponsables et sans fondements de la délégation permanente de l’Union européenne à Genève, jeudi 09 Mars 2017, car, il n’y a jamais eu, dans notre pays, ni déportations ni disparitions forcées, encore moins de tortures sur des opposants ou d’exécutions extrajudiciaires comme cela a été prétendu».
Aussi, tout en se réservant le droit de «mettre un terme » à ce qu’il qualifie de campagne de dénigrement, en usant de «toutes les actions nécessaires», le gouvernement rappelle que le Gabon est un Etat de droit.