A la veille du dialogue national politique, le président de la plate-forme des « PATRIOTES », Léon Ababé appelle à un inventaire du Pacte social, signé il y a plus d’un an entre plusieurs acteurs politiques, la société civile et le Chef de l’état.
Mais où en est-on avec le Pacte social ? Le président de la plate-forme des « PATRIOTES » s’est posé cette question lors d’une récente rencontre avec la presse à Port Gentil, la capitale économique. Léon Ababé estime qu’il est important de répondre à cette question avant d’aller au dialogue politique national qui débutera le 28 mars à Libreville. « Chaque signataire du Pacte social doit pouvoir faire son évaluation et mesurer son degré d’implication dans cet ambitieux projet, pour que le Pacte social ne soit pas considéré comme un gadget mais plutôt comme un vecteur de développement, (Ndlr : améliorations des conditions de vie, de bien-être de chaque citoyen gabonais) à travers les notions de solidarité et de partage », soutient Léon Ababé.
Pour lui, au lendemain de la crise post-électorale, il est devenu impératif pour le pouvoir en place « De soigner les inégalités issues de la fracture sociale que notre pays a toujours connu. » Ce n’est que par cette politique de pragmatisme que les résultats palpables sur le développement de notre pays seront visibles.
Pour le président, de la plate-forme des PATRIOTES « Le signataire du Pacte social fait partie des compagnons politiques du Président de la République, et est donc un acteur majeur de la vie du pays ». Alors que les quatre thématiques qui vont alimenter les discussions du dialogue national sont déjà connues, Léon Ababé estime qu’il est important qu’on réfléchisse sur la dimension sociale qui doit « occuper une place majeure lors de ces assises. La dimension sociale est le thermomètre de notre pays ».
L’homme politique et homme d’affaires souhaite que les dirigeants gabonais ne ratent aucunement l’occasion qui est offerte pour changer la donne politique au Gabon en revoyant de fond en comble les textes qui sont sources de problème à chaque élection. « Les conclusions du dialogue national doivent être considérées comme le remède qui soigne et guérit le patient GABON de sa maladie considérée comme incurable par certains. Les Gabonais doivent se parler, sans exclusions et sans tabous ». Mieux, Léon Ababé est favorable à la tenue de grandes réunions en marge du dialogue national. Et pour lui, « il serait impérieux que des discussions se tiennent simultanément, pour sceller la réconciliation des gabonais avec et eux-mêmes d’abord, ensuite dans nos familles, dans nos quartiers, nos villes, et villages, bref dans tout le Gabon ».
Le président de la plate-forme des PATRIOTES souhaite une participation active et efficace de la société civile lors du dialogue national qui s’ouvre le 28 mars prochain dans la capitale gabonaise.