Entamée le jeudi 9 mars par une exposition accompagnée de consultations gratuites au profit des justiciables, l’Ordre des avocats du Gabon a tenu, au Palais de Justice de Libreville, ce vendredi 10 mars 2017, sa 21e rentrée solennelle en présence du Garde des sceaux et du président du conseil d’Etat.
La salle d’apparat du Palais de justice de Libreville qui servait de lieu de la cérémonie était pleine de monde. A l’ouverture, un concours d’éloquence sur le thème “Existe-il une vérité judiciaire” a eu lieu. Deux avocats ont traité le sujet, Me Frédérique Kengue défendait l’affirmative tandis que Me Gildas Guissiga la négative.
Une minute de silence a été observée en la mémoire de Me Marlyse Issembe, doyenne de l’Ordre des avocats gabonais, à la demande du bâtonnier de la République Démocratique du Congo (RDC), représentant de la Conférence Internationale des Barreaux (CIB), au terme de son discours dans lequel il s’est réjoui d’être à Libreville à l’occasion de cette cérémonie.
Me Jean-Pierre Akumbu M’Olouna, bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon a discouru sur le thème : «La justice comme maison commune». Il a entre autre décrié les maux qui minent le système judiciaire gabonais notamment, la corruption. Il a également fustigé l’absence de politique de réinsertion des détenus au Gabon.
Alexis Boutamba Mbina, ministre de la justice, garde des sceaux s’est exprimé pour la circonstance: «La justice constitue le socle essentiel de l’état de droit» a-t-il martelé. Notons que cette rentrée judiciaire intervient à 4 mois de la fin de l’année judiciaire.