Une mission de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par Maude Vallee, conseillère juridique de cette institution a été reçue le 7 mars dernier, par le ministre des Mines, Christian Magnagna.
L’objet de cette rencontre portait sur une proposition d’accompagnement dans le domaine juridique des activités minières. Une initiative qui rentre dans le cadre des missions de cette institution, qui consistent à apporter des conseils juridiques et une assistance technique aux Etats africains, afin de renforcer durablement leurs capacités en matière de négociation des transactions commerciales complexes et de règlement des litiges avec leurs créanciers.
La rencontre avec Christian Magnagna a ainsi porté sur deux principaux points : l’assistance dans la révision du Code minier gabonais et l’établissement de conventions types, issues de cette loi ainsi que dans le renforcement des capacités des agents du ministère des Mines et de la Société équatoriale des mines (SEM) sur certains thèmes-clés de l’activité minière.
Après des échanges jugés particulièrement fructueux par les deux parties, le ministre des Mines a décliné la vision minière du Gabon à ses hôtes. «Le Gabon est un pays riche en ressources minérales. Notre objectif est de valoriser ce potentiel et de stabiliser son exploitation », a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter : « il nous faut augmenter le taux d’investissements directs étrangers, nous assurer de l’équité lors de l’établissement des conventions types issues du Code minier et de la concrétisation d’un développement inclusif autour des sites miniers, mais aussi de leur réhabilitation ». Par ailleurs, a indiqué Christian Magnagna, « seules l’attractivité raisonnable et concurrentielle de notre code minier, la promotion de nos ressources et la formation de ressources humaines compétentes nous permettront d’y arriver».
C’est justement dans ce sens, a-t-il relevé, que le Gabon compte fortement sur le soutien et l’accompagnement proposés par la mission de la Facilité africaine de soutien juridique. Cela, au regard de l’intense calendrier d’activités dressé par son département ministériel lors de l’établissement de sa feuille de route. Tout en soulignant enfin que l’officialisation de cette collaboration se fera entre les deux parties dans les prochains jours, conformément à la procédure prévue à cet effet.
Pour information, l’ALSF développe et propose une large gamme de produits et d’outils originaux, en matière de renforcement des capacités et de gestion des connaissances. L’adhésion à cette structure est ouverte à tous les Etats souverains et organisations ou institutions internationales.