Le système des Nations unies et les femmes du Gabon ont organisé une table tonde ce mercredi à Libreville. Cette table ronde s’inscrivait dans le cadre de la culture de la paix, de la non-violence et de l’engagement des Nations unies.
« Le rôle des femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits, en vue de la construction s’une culture de paix » était le thème à l’ordre du jour, débattu par l’ensemble des femmes et les institutions des Nations unies accréditées au Gabon. Dans son propos introductif, Vincenzo FAZZINO, Chef de Bureau, Représentant de l’UNESCO au Gabon a indiqué qu’il s’agira tout au long de cette année 2017 ,à la fois d’encourager et de soutenir des activités portées par des femmes. Toujours dans son propos introductif, le patron de l’institution onusienne au Gabon, appelle les femmes gabonaises à jouer pleinement leur rôle à la fois de vigie et d’atlas de la société. L’union, rappelle t-il, est la clé de la réussite. Comme quoi : « Unies les araignées peuvent ligoter un lion » peut il conclure en citant un proverbe éthiopien.
Présente à cette table ronde, Georgette KOKO, présidente du Conseil économique et social(CES) a prié les unes et autres de saisir l’opportunité qui leur est offerte, celle de la Décennie de la Femme gabonaise.
Dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la Femme, le Secrétaire général des Nations unies estime que le seul moyen de protéger les droits des femmes et des filles et de leur permettre de s’épanouir, c’est de les autonomiser. L’accès de femmes à l’éducation et aux services de santé, pour lui, a des retombées positives qui s’étendront aux générations futures. Le SG de l’ONU compte faire en sorte que davantage de femmes participent à l’action des Nations unies dans le domaine de la paix et de la sécurité. En cette journée internationale, poursuit il : « nous devons nous engager à faire tout ce qui est n notre pouvoir pour en finir avec les préjugés éculés, encourager la mobilisation et le militantisme et promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ».