LIBREVILLE - Le ministre des Petites et moyennes entreprises, Biéndi Maganga Moussavou a ouvert, mercredi à Libreville un salon dénommé > dont le but essentiel est de promouvoir l’entreprenariat chez les femmes, à l’occasion de la journée internationale de la femme, a constaté l’AGP.
Cette cérémonie, qui a vu près d’une cinquantaine de stands où pratiquement les femmes sont présentent dans tous les secteurs aussi bien artisanal, événementiel, digital, textile, coiffure et autre, a été marquée par trois allocutions, notamment celle du ministre des Petites et moyennes entreprises, Biendi Maganga Moussavou, de la représente du PNUD, Marie-Evelyne Petrus-Barry et de la coordinatrice générale du Salon, Frédéric Eyang Eyeme.
Le ministre Biendi Maganga Moussavou a invité toutes les femmes et celles qui hésitent encore à oser l’entreprenariat afin qu’elles apportent leur part à l’édification du Gabon.
Selon lui, sur la problématique de l’entreprenariat féminin, les femmes constituent les entrepreneurs les plus actifs de notre pays, mais elles manquent souvent d’un statut formel.
Il a annoncé quelques mesures importantes pouvant valoriser les métiers et les savoir faire concernant les femmes.
‘’Dans le cadre du renforcement des capacités, il est prévu dans les prochains jours un vaste programme de formation des formateurs spécialisés dans la professionnalisation des activités agro-alimentaires, en partenariat avec l’AGANOR, l’AGASA et la FAO’’, a-t-il dit.
Ce programme, a-t-il rappelé, ’’intervient dans la logique d’ouverture d’accès aux financements des fonds nationaux d’action sociale à des personnes formées, facilement autonomisables, mais également aux financements d’autres établissements’’.
En matière d’offres spécifiques aux femmes, le membre du gouvernement a informé au public qu’il travaille en collaboration avec l’ANPI à la construction, à Libreville, du tout premier espace exclusif dédié à l’entreprenariat féminin le ‘’Woman Business Center’’, grâce à un financement de la Banque mondiale.
‘’Cet espace accueillera tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial du pays et notamment les entreprises de l’innovation qu’ils attendent encadrer dans le contexte des incubateurs sectoriels qui verront le jour dans les mines, le Pétrole, le numérique, l’agriculture, le tourisme, le bois et l’artisanat’’, a-t-il conclu.
La représentante du PNUD, Marie –Evelyne Petrus –Barry a exhorté les femmes à plus d’autonomisation, d’abnégation et de courage afin que d’autres puissent s’inspirer de leur expérience pour un véritable réveil.
‘’25% des femmes journalistes ont un niveau universitaire de Licence, il leur faut rehausser ce niveau. Dans les industries, les femmes sont sous-payées et subissent la discrimination. Les femmes qui travaillent dans les secteurs informels soient prises en compte’’, a-telle martelé.
Cette première journée s’est poursuivie avec des talks de quelques femmes de haut rang telles que Madeleine Berre, la diplomate Cynthia Akuetteh qui ont partagé leurs expériences professionnelles et les difficultés auxquelles les femmes font face pour concilier la vie familiale et les postes de responsabilité qu’elles occupent.