La délégation du Fonds monétaire international qui vient de séjourner à Libreville, a livré ses conclusions, au terme de sa mission qui portait principalement sur l’initiation des discussions sur un possible accord financier au titre de la Facilité élargie de crédit du FMI (FEC).
Ce rapport fait ressortir trois principales leçons. La première porte sur l’observation de bonnes perspectives économiques du pays à moyen terme, la deuxième sur la définition des mesures et objectifs plus précis, et la dernière sur l’impérieuse nécessité de rechercher un juste équilibre entre le besoin d’ajustement et la nécessité de préserver les dépenses sociales et de protéger les groupes les plus fragiles de la population.
Sur ce dernier point, l’institution de Brettons Woods invite le gouvernement à réduire les dépenses non prioritaires, à augmenter les allocations en faveur des programmes sociaux prioritaires, à remédier au manque d’efficience de la dépense publique et à mobiliser les recettes non pétrolières.
Globalement, le FMI préconise comme, dans tous les autres pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), des actions décisives à mener pour relever les défis à court terme en vue de soutenir l’activité économique, notamment par l’investissement public.