Les propos de Guy Bertrand Mapangou, le ministre de l’eau et de l’énergie, ne sont pas du goût du concessionnaire français de la société de l’eau et d’électricité du Gabon (SEEG).
Dans une interview accordée à la presse locale le 6 mars 2017, le ministre, qualifiant de «catastrophiques » les 20 ans du contrat de concession de Veolia, indiquait que les objectifs qui consistaient en l’obtention des tarifs bas pour l’eau et l’électricité, l’autofinancement et l’équilibre financier des services concédés, l’augmentation progressive du taux de desserte, la qualité technique ; le maintien en bon état des équipements et ouvrages ainsi que la gestion harmonieuse des ressources humaines, n’ont pas été atteints. Cette déclaration du ministre a provoqué le courroux de Patrice Fonlladosa (photo), directeur Afrique et Moyen-Orient du groupe français, qui se dit surpris et déçu, quelques mois seulement après le renouvellement de la concession.
« Sur la forme, nous avons tout d’abord été un peu surpris et forcément déçus de l’interpellation du ministre. Nous avons appris la création d’une commission ministérielle sur la SEEG par cet article et nous n’avons jamais été consultés », explique-t-il à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.