Le gouvernement par le biais du ministère de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement chargé et de la gestion des écosystèmes, a indemnisé, mardi à Tchibanga, la capitale provinciale de la Nyanga (Sud), près d’une vingtaine des planteurs dont les cultures avaient été dévastées par les éléphants.
Les pachydermes avaient dévasté les plantations de plusieurs planteurs, en 2015, et ces derniers avaient déposé une plainte à la direction provinciale des eaux et forêts.
Une mission du département de l’économie forestière, conduite par le directeur général de la faune et des aires protégées, Brice Léandre Meyé a séjourné à Tchibanga pour remettre aux ayant droits leurs bons de caisse en compassassions du préjudice causé à leur combat de terre par les éléphants, espèces intégralement protégées en République gabonaise.
Les planteurs victimes de l’année 2016 feront l’objet d’une prise en charge prochaine, une fois les conclusions authentifiées et agrées. Selon la directrice centrale des affaires financières au ministère de l’Economie forestière, la mise à disposition des bons de caisse, permet à chacun des bénéficiaires de se rendre individuellement au trésor pour rentrer en possession de leur argent.
Le directeur général de la faune et des aires protégées, soutenu par le chef de service de faune et de la chasse, Augustin Mihindou Mbina, a sensibilisé les paysans non seulement sur le conflit homme/faune, mais aussi sur les dispositions réglementaires et surtout, de l’assistance que le gouvernement apporte aux communautés et à la population, victimes de dégâts constatés et évalués sur le terrain par les soins des services des eaux et forêts et de l’agriculture.
La récente prise en charge des victimes de ce désastre, a-t-on appris, s’est faite sur la base du décret n° 1016/PR/MAEPDR du 24 août 2011 fixant le barème d’indemnisation à verser en cas de destruction volontaire des cultures et connexes, dépendant du ministère de l’Agriculture. Aussi, indique-t-on, un décret est en cours d’élaboration au ministère des Eaux et forêts, pour instituer une prise en charge réglementaire pérenne. Toutefois, il est souhaitable que le décret en cours revête un cadre juridique inexistant, à ce jour, en attendant la validation du projet par un fond national d’aide.
Le gouvernement gabonais a alloué une somme globale de vingt deux millions cent trente sept mille (22.137.000) francs pour honorer l’indemnisation, pour le compte de l’année 2015, des victimes du conflit hommes/faune.
Tous les articles d'actualités
