Haut conseil pour l’investissement : L’initiative appréciée par la Banque mondiale

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Publié le vendredi 10 mars 2017 | Gabon Economie

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Sylvie Dossou, représentante-résidente de cette institution de Bretton Woods au Gabon

C’est l’avis relayé par la représentante-résidente de cette institution de Bretton Woods au Gabon, au terme de la tenue du premier Haut conseil pour l’investissement, mardi dernier.

Selon Sylvie Dossou, la tenue de la première session du Haut conseil pour l’investissement se veut stratégique et hautement salutaire pour la relance de l’économie gabonaise. « Nous pensons à notre niveau que cette option choisie par le gouvernement marque le début d’un dialogue sincère qui sera fructueux et productif et qui en outre, sera totalement gagnant-gagnant pour le secteur privé gabonais », a-t-elle indiqué.

La contribution ainsi que l’appui de la Banque mondiale dans les efforts du gouvernement pour la relance de l’économie sont multiples. « En ce qui concerne notre contribution dans les efforts déployés par le gouvernement dans le sens de donner un coup de fouet aux investissements, nous travaillons étroitement avec le ministère de l’Economie et celui de la Promotion des investissements, pour que le secteur privé joue véritablement, un rôle moteur dans l’économie gabonaise », explique la représentante-résidente de la BM au Gabon,

Encore que, développe-t-elle, « ce secteur reste hautement essentiel pour la création des emplois, de la richesse et par conséquent la lutte contre la pauvreté. Je crois également que ce dialogue va permettre des réformes qui sont absolument nécessaires pour le développeront de ce secteur. Il s’agit par exemple de la facilitation de l’accès aux crédits pour les PME, le paiement de la dette intérieure, dont on a beaucoup parlé ces derniers temps et qui, à mon sens, va réellement permettre de relancer l’économie et partant, la compétitivité des entreprises ».

De manière précise, la Banque mondiale reste favorable et étroitement solidaire à tout mécanisme œuvrant pour la facilitation de la création des entreprises, lorsqu’on sait qu’il est très difficile pour l’Etat de procéder à des recrutements en ce moment.

Le soutien de la BM au processus de la relance des investissements au Gabon n’est pas nouveau et s’est déjà manifesté à plusieurs reprises. L’un des derniers exemples en date rentre dans le cadre du démarrage des activités de l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI). Le gouvernement gabonais avait alors sollicité et obtenu de la Banque mondiale un financement d'un montant équivalent à 18 millions de dollars pour financer le Projet de promotion de l'investissement et de la compétitivité (PPIC).

Ce financement est destiné aux marchés de travaux, services de consultants et de fournitures qui devaient être passés dans le cadre de ce projet qui a pour objectifs de contribuer à l'amélioration du climat de l'investissement et de promouvoir le développement de l'entreprenariat au Gabon.

Le projet comprend plusieurs composantes, à savoir : le développement institutionnel pour améliorer le climat des affaires, l’appui au développement des entreprises, et enfin la coordination de la mise en œuvre du dialogue public-privé ainsi que son renforcement.

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