Dans le cadre du Haut conseil pour l’investissement, l’Etat gabonais entend réformer le pays pour assurer l’amélioration des conditions de vie des populations à travers une croissance inclusive.
Le président de la République a présidé, mardi 7 mars 2017 au Palais du bord de mer à Libreville, la première session du Haut conseil pour l’investissement (HCI). Rencontre à laquelle prenaient part le Premier ministre et des ministres engagés dans cette initiative transversale, des principaux dirigeants d’entreprise du pays, des investisseurs étrangers, des bailleurs de fonds (AFD, Banque mondiale, BAD) ainsi que des fonds d’investissement étrangers.
La session inaugurale du HCI contribue à systématiser l’approche de mobilisation des partenaires économiques nationaux et internationaux pour accélérer le développement des filières motrices de croissance. En clair, il s’agit d’une plateforme de dialogue public-privé destinée à relancer l’économie nationale et à favoriser la création d’emploi. « Pour la stabilité et la paix, le plein emploi et l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes, nous devons réformer notre pays avec audace et ténacité », a indiqué Ali Bongo Ondimba.
A travers le HCI, les réformes seront désormais validées au sommet de l’Etat et engagées pour renforcer le Plan de relance de l’économie gabonaise. Avec pour principal objectif de permettre aux populations gabonaises de récolter les fruits d’une croissance inclusive qui, elle-même, doit être générée par la stratégie de diversification des secteurs-clés de la richesse nationale. Pour Ali Bongo Ondimba, il s’agit d’une « dynamique nouvelle de mutualisation des moyens avec le secteur privé, de restauration de la confiance et de solidarité collective, pour un environnement des affaires assaini ».
La tenue du HCI fait suite à la convocation, en fin février, par le Premier ministre d’un Comité interministériel préparatoire destiné à examiner les recommandations issues des séances de travail des cellules bipartites public-privé mises en place lors du lancement du processus le 20 janvier dernier. Ceci autour de cinq grandes thématiques : l’orthodoxie budgétaire et le règlement de la dette intérieure, l’amélioration du cadre de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires, la révision des cadres incitant la formation professionnelle et la modernisation du cadre de l’emploi.