Privatisée en 1997, la société a investi 361 milliards de francs CFA pour renforcer les infrastructures et améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité de tous les Gabonais.
Dans un contexte marqué par la renégociation de la convention la liant à l’Etat gabonais, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a défendu son bilan depuis sa privatisation, en 1997. Depuis cette date, la société soutient ainsi qu’elle a investi pas moins de 361 milliards de francs CFA, pour renforcer les infrastructures et améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité de tous les Gabonais.
Ainsi, dans le segment «Electricité», la SEEG a indiqué que la puissance installée est passée de 305 à 440 mégawatts sur la période 1996-2015. Soit une progression de 44%. Une progression encore plus marquée sur les réseaux électriques, passés de 2854 à 5093 kilomètres sur la même période. Soit une hausse de 78%.
Dans le même sens, le nombre d’abonnés a également augmenté de 212% sur la même période, passant de 94 365 à 294 557. Le segment «Electricité» affiche aussi de belles performances en termes de localités desservies, avec 39 en 1996 contre 51 en 2015. Soit une augmentation de 31%.
Concernant le segment «Eau», les chiffres sont tout aussi éloquents. La SEEG revendique une capacité installée (en surface), en m3/jour, de 268 000 en 2015, contre 149 000 en 1996. Sous terre, par contre, cette capacité est passée de 2300 à 46 000 sur la même période. Soit une hausse, sur les deux terrains, de 108%.
Longs de 1262 kilomètres en 1996, les réseaux d’eau potable ont affiché 2074 kilomètres en 2015. Soit une progression de 64%. Même constat à la hausse au niveau des abonnés, dont les chiffres affichaient 171 980 en 2015, contre 50 051 en 1996. Soit hausse de 237%. Comme dans le segment «Electricité», celui de l’«Eau» affiche également de belles performances en termes de localités desservies. Celles-ci sont passées de 31 à 44 entre 1996 et 2015, soit une augmentation de 42%.