Le président Ali Bongo a présidé le 7 mars 2017 à Libreville, les travaux de la première section du Haut conseil pour l’investissement (HCI).
Ce 7 mars 2017, le président de la République, président du HCI a lancé solennellement les travaux de la première session de cette structure, présentée comme un cadre approprié et adéquat de concertation, de dialogue et de réflexion pour les secteurs public-privé. Cette première arrive après les travaux préparatoires dirigés par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, en sa qualité de président du Conseil interministériel du Haut conseil pour l’investissement, du 20 janvier au 28 février 2017.
L’objectif de ce HCI est de permettre aux Gabonais de récolter, par le travail, les fruits d’une croissance inclusive générée par la stratégie de diversification des facteurs-clés de la richesse nationale. Ce d’autant plus que sa vocation est d’impulser des actions dynamiques visant à encourager et à assainir l’environnement des affaires au Gabon, en spécifiant les priorités pour l’essor d’un secteur privé fort et rentable.
Devant les investisseurs, opérateurs économiques, les chefs d’entreprises et les membres du gouvernement, le président Ali Bongo a rappelé que «le HCI est une plateforme de dialogue public-privé tirée du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE)». Pour Ali Bongo, c’est «un organe de concertation, de réflexion et d’orientation en matière d’investissement» avec vocation d’impulser des actions pour promouvoir et assainir l’environnement des affaires et définir les priorités pour le développement du secteur privé. Dans ce contexte, sous l’impulsion du ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, et avec l’appui de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), le HCI installe ainsi la compétitivité au cœur d’un dialogue public-privé institutionnalisé.
Le HCI, au niveau interministériel, se réunira de façon trimestrielle avec les ministres concernés par les réformes ainsi que les décideurs du secteur privé. Pour le chef de l’Etat, «Ce Comité interministériel s’analyse comme un instrument de mesure, de suivi des engagements pris par le gouvernement envers le secteur privé, lequel donnera lieu à l’élaboration d’un tableau de bord». Dans ce cas, a-t-il souligné, «pour faire face à la dégradation de nos agrégats conjoncturels liés à notre dépendance aux exportations des produits de matières premières, le Gabon s’est engagé depuis quelques années à diversifier son économie».
Ce qui donne lieu à un plan de relance économique reposant sur quatre orientations stratégiques. Il s’agit de l’assainissement des finances publiques et un cadrage budgétaire ciblé sur les priorités, un renforcement de la compétitivité des filières économiques, une amélioration significative du cadre des affaires favorisant l’initiative privée locale ou étrangère et une finalisation des infrastructures prioritaires.
L’ouverture de la session a été suivie des exposés faits par le ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie Madeleine Berre et le ministre de l’Economie, de Prospective et de la Programmation du développement, Régis Immongault.
Une série d’échanges avec les opérateurs économiques et autres investisseurs a permis d’aborder des zones d’ombre de ce HCI, de clarifier les imprécisions, mais aussi de renforcer les détails qui font la force de cette nouvelle structure.