Lors de sa prise de service officielle lundi, le nouveau président de l’organisation patronale a reçu des mains de son prédécesseur une dizaine de dossiers sur lesquels il devra se pencher en priorité.
Alain Bâ Oumar est officiellement entré dans ses nouvelles fonctions de président de la Confédération patronale gabonaise (CPG). La cérémonie, sobre, s’est déroulée au sein de cette institution située non loin du Camp De Gaulle, à l’occasion de la première réunion de son nouveau bureau exécutif qui se tenait lundi 6 mars 2017. Avant de lui passer définitivement le témoin, Jean Bernard Boumah a remis plusieurs chemises contenant des dossiers plus ou moins importants sur lesquels Alain Bâ Oumar devra se pencher rapidement.
Le dossier sur la dette intérieure de l’Etat en fait évidemment partie. « Tous les tenants et les aboutissants sur cette question se trouvent dans cette chemise », a indiqué Jean Berrnard Boumah. Tout est pratiquement prêt, un compte séquestre a été ouvert et le président de la CPG se chargé d’effectuer les répartitions, a-t-on appris. L’autre dossier porte sur la compétitivité des entreprises gabonaises, malades à ce jour, selon le président sortant ; qui attire l’attention d’Alain Bâ Oumar sur le combat à mener contre certaines dispositions de la loi de Finances 2017 qui tendraient à asphyxier les acteurs du secteur privé.
Jean Bernard Boumah laisse également entre les mains d’Alain Bâ Oumar la bataille visant à améliorer attractivité économique du Gabon, à travers notamment le combat contre la parafiscalité qui est loin, selon lui, d’être un facteur pouvant séduire véritablement les investisseurs.
Sur le plan administratif et financier de cette organisation patronale, l’on a appris que les caisses de la CPG disposent, à ce jour, d’un fonds de 247 millions FCFA. La liste des membres a été remise au nouveau président, ainsi que les textes fondamentaux du patronat et ceux réglementaires de la République gabonaise (code forestier, décret sur la Pme, réforme sur la protection sociale, etc.) Alain Bâ Oumar est désormais garant des accords de partenariat signés avec d’autres organisations patronales du monde et de l’avenir du personnel administratif de la CPG.