FRANCEVILLE - Les autorités politico-administratives et militaires, en tête desquelles le gouverneur de la province du Haut-Ogooué (Sud-Est), ont rendu un dernier hommage vendredi, au commissaire central de la police de Franceville, le commandant, Joseph Okogo, dans la cour du commissariat de la capitale provinciale.
Décédé le 14 février 2017, à Brazzaville au Congo, de suite d’une affection médicale, le commissaire central de Franceville a reçu les derniers hommages, de la part des plus hautes autorités de la province. La cérémonie s’est déroulée dans l’esplanade du Commissariat de Franceville, en présence des parents et amis éplorés.
Les différentes délégations présentes, ont chacune déposé une couronne de fleur, devant le cercueil du disparu, en commençant par la première autorité de la province, le gouverneur Jacques Dénis Tsanga.
Dans son discours d’oraison funèbre, le colonel Georges Bongo Alléla, responsable des unités opérationnelles, est revenu sur le parcours de l’illustre disparu.
Né en 1962 à Omoï dans le Haut-Ogooué, Josep Okogo intègre le lycée d’Etat de Franceville, après son Certificat d’Etudes primaires et élémentaires (CEPE) en 1978.
En classe de 4ème, il décide de s’incorporer dans les Forces de police nationale en qualité de gardien de la paix en 1979.
Sélectionné lors d’un examen, il obtient par la suite, son Brevet de capacité technique (BCT) qui le propulse au grade de gardien de la paix de carrière en 1988.
Travailleur et discipliné, il va gravir des échelons, de sous-officier jusqu’au grade de commandant en 2014.
Il a servi tour à tour à la Force de police d’intervention (FOPI) en 1980, à la préfecture de police de Libreville et au commissariat central de Port-Gentil (1991), à l’Unité spéciale d’intervention (USI), à l’Ecole nationale de police (ENP) comme surveillant général et en fin, au Commissariat central de Franceville comme Commissaire, son dernier poste. Père d’une nombreuse famille, il laisse un grand vide au sein de sa corporation et de sa famille.
Il a été inhumé le samedi 4 mars dans son village natal, à Omoï.