Succédant à Jean-Bernard Boumah, le nouveau président de la Confédération patronale gabonaise est prêt à relever les défis qui l’attendent.
Élu à la tête de la CPG le 24 février dernier, avec 29 voix contre 28 pour son concurrent Jean Bernard Boumah, Alain Ba Oumar a pris les rênes de la Confédération patronale gabonaise (CPG) le 6 mars 2017, à l’issue d’une cérémonie de passation de charges entre lui et le président sortant.
Une cérémonie sous le regard avisé d’une dizaine de chefs d’entreprise et au cours de laquelle, Alain Ba Oumar, fier de porter haut les couleurs de cette confédération patronale avec la passion au cœur et rigueur, a assuré s’investir pour le meilleur de la CPG. Sa mission c’est de faire de la CPG une véritable force de proposition vis-à-vis de l’Etat, une force de représentation et de solidarité vis-à-vis des partenaires sociaux, et une force de négociation vis-à-vis de ses membres. La CPG doit devenir un acteur clé des réformes du secteur économique.
«La CPG c’est une organisation qui se veut sérieuse. Les hommes passent, mais les dossiers demeurent et doivent continuer à évoluer. Parmi les dossiers les plus importants, Nous avons la dette intérieure, l’amélioration continue de l’environnement des affaires, la pression fiscale, l’amélioration du code de l’emploi, de la formation, l’émergence des PME. Toutes ces choses qui vont ensemble concourir au retour de notre économie vers une croissance partagée», a indiqué Alain Ba Oumar.
Le nouveau président de la CPG a reçu de son prédécesseur, les textes fondamentaux de la structure (statut et règlement intérieur), le bilan financier de la confédération, l’ensemble des documents relatifs aux accords de partenariat avec plusieurs autres entités, les documents sur le personnel de la CPG, etc.
«Le travail ne finit jamais. La CPG est une longue chaîne, les ouvriers se relaient, le travail doit continuer. C’est çà l’essentiel. Je vais avec une satisfaction d’avoir accompli déjà les quelques missions qui m’ont été confiées dans le cadre de mon travail, à savoir la dette. La CPG est devenue audible, crédible. Nous avons relancé pas mal de chantiers. Je sais que le président Ba Oumar qui prend le relais nous conduira à bon port», a déclaré Jean Bernard Boumah.
Renforcer la solidarité du secteur privé, réaliser le plan d’action 2017-2020, avec une implication sur les reformes fiscales et sociales ; impulser l’amélioration du service public dans l’intérêt du privé (croissance, compétitivité, gouvernance, intérêt général) et améliorer le climat des affaires au Gabon, sont les quatre défis qui attendent Alain Ba Oumar.