Dans cet entretien exclusif, le ministre d’État en charge de l’Eau et de l’Energie donne des éclaircissements sur le nouveau partenariat qui va lier, durant les 5 prochaines années, l’Etat à la Société d’energie et d’eau du Gabon (SEEG).
l’Union. M. le ministre, à la fin du mois de juin 2017, le contrat de concession qui lie l’Etat à la SEEG prend fin. Quel bilan tirez-vous de ces 20 ans de concession ?
Guy-Bertrand MAPANGOU : Le 13 juin 1997, l’Etat gabonais a confié, sur la base d’une convention de concession, à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG)-Veolia, la gestion du service public de production, de transport et de distribution de l’eau potable et de l’énergie électrique pour une durée de 20 ans. Il faut rappeler que cette mise en concession avait pour objectifs : l’obtention des tarifs les plus bas possibles de l’eau potable et de l’énergie électrique ; l’autofinancement et l’équilibre financier des services concédés, dans le respect des tarifs et d’une juste rémunération du concessionnaire, entre autres.
Et quelles sont les conclusions de cette commission ?
En conclusion, on note globalement que les engagements pris par le concessionnaire n’ont pas été tenus. Je n’ai pas envie d’être grave en disant que ces 20 ans de concession ont été quasiment une catastrophe.
Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU et Willy NDONG