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Lutte contre l’insalubrité : Une journée plus «municipale» que citoyenne
Publié le lundi 6 mars 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le "waz des vacances" pour lutter contre l’insalubrité
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Huit mois après sa réédition, le premier samedi de chaque mois, la population de la commune de Libreville, éprouverait du mal à intégrer la journée citoyenne dans ses actions. L’équipe municipale en fait le constat, le 4 mars 2017, dans les six arrondissements de la capitale.

Les Librevillois ne se sont pas mobilisés le 4 mars, pour s’adonner aux activités de la journée citoyenne. Du premier arrondissement au sixième, le constat est le même. L’absence d’adhésion de la population à cette initiative, après l’échec patent enregistré sous la conduite du gouvernement, se présenterait comme l’un des défis majeurs de l’équipe municipale de Libreville.

La journée citoyenne est destinée à l’assainissement du cadre de vie : désherbage, balayage, collecte et évacuation de déchets, curage de canaux. Ces activités devaient se faire collectivement dans les différents quartiers par les riverains.

La tournée des arrondissements conduite par le quatrième maire adjoint de la commune de Libreville, Julien Florian Assoumou Akue, le 4 mars, a révélé une tout autre réalité. La population est totalement absente des opérations de cette journée dite citoyenne.

Déçu de ce peu d’intérêt, le quatrième maire adjoint n’a pas manqué d’appeler à la responsabilité. «La salubrité doit être au centre des intérêts de tous. La journée citoyenne concerne tout le monde. Chaque Gabonais devrait y adhérer pour son bien-être», a-t-il souligné.Cette situation, de l’avis de certains riverains, serait due au manque de communication, à une stratégie mal pensée, et aux canaux de diffusion de messages de sensibilisation mal exploités. Des raisons qu’admet Julien Florian Assoumou Akue.

«Nous sommes à pied d’oeuvre pour ce qui est de la commune de Libreville depuis le mois d’aout 2016 et le constat que nous faisons est amer. Jusque-là, nous essayons de donner l’exemple, en allant auprès des riverains. Nous constatons que la réaction n’est malheureusement pas positive. Les populations ne semblent pas être la cible concernée par ce concept», a reconnu le maire.

Il a promis impliquer davantage les auxiliaires de l’administration, les responsables religieux, très proches des populations, les responsables d’établissements et ceux d’autres corporations.

La municipalité de Libreville promet également des amendes qui seront infligées, à ceux qui gardent sales leurs concessions et à ceux qui participent à la dégradation de la ville. «Nous allons le moment venu, et très prochainement, passé à la phase de répression avec des amandes conformément aux dispositions réglementaires. Nous allons prendre le soin dans le nouveau processus de communication et d’information, qui est mis en place, de renseigner sur toutes les informations utiles pour que les uns et les autres sachent exactement ce qu’ils encourent et quelles seront la hauteur des amandes. Nous croyons et nous espérons qu’à partir de ce moment, les uns et les autres vont être sensibles au bien-être qui les engage d’abord personnellement», a averti le quatrième maire adjoint de la commune de Libreville.
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