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L’ANPN se dote du matériel aéronautique de pointe pour la surveillance des parcs
Publié le dimanche 5 mars 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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LIBREVILLE ( AGP)– L’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) du Gabon vient de se doter d’un important lot de matériel aéronautique notamment six avions de surveillance hyper équipés de dernière génération, fruit du partenariat conclut entre ladite agence et l’Union Européenne (UE) dans le cadre de son Programme d’Appui à la Gouvernance Sectorielle (PAGOS).

Ce matériel arrive au terme de la deuxième phase du PAGOS qui, débutée le 1er juillet 2015, s’est achevée le 28 février dernier. Avec des engins aéronautiques de dernière génération, l’ANPN vient améliorera son activité aérienne dans les parcs car aujourd’hui très menacés par l’action des braconniers.

Au départ composée d’un avion de la Wildlife Conservation Society (WCS), la flotte de l’ANPN se voit aujourd’hui agrandir avec l’acquisition et la réparation de plusieurs avions de surveillance, qui devront permettre à terme à cette entité de renforcer son programme de surveillance aérien. Il s’agit de : un (1) avion Piper Apache (PA-23), un (1) avion Cessna 182 et de quatre (4) avions Ultra Légers Motorisés (ULM) dont deux (2) Skyranger Nyndjas, un (1) Skyleader 150 et un (1) Skyleader 200. Une dotation qui fait suite à l’étude réalisée par le WCS, laquelle a pu dresser une liste de matériel constituant un ensemble d’outils d’aide à la décision pour les gestionnaires du programme de surveillance aérienne.

Selon le rapport final du PAGOS, deux autres avions seraient bientôt également disponibles. Il s’agit notamment d’un (1) Skyranger Nyndjas actuellement en réparation à Libreville et d’un second Piper Apache encore en préparation aux Etats-Unis. Le même rapport, chaque type d’avion, en fonction de ses caractéristiques, est utilisé pour certains types de survols sachant que le nombre et le type d’avion du programme déterminent le type de survols réalisables.

Le matériel aéronautique permettra de mettre en pratique les protocoles de survol, d’améliorer la qualité de la collecte de données et d’augmenter la sécurité dans les avions. La liste de matériel réceptionné par cette agence va répondre aux exigences de sécurité (matériel permettant d’assurer une sécurité accrue de l’équipage), d’aviation (matériel de navigation ou d’entretien des avions), de communication/réception d’informations (matériel permettant la communication entre l’avion et une base et permettant la réception d’informations AIS) et de collecte de données (matériel facilitant et améliorant la qualité de collecte de données).

Ainsi, c’est dans le souci d’optimiser les effets escomptés par le PAGOS, que la mise en œuvre de celui-ci s’est déclinée en deux phases ou devis-programmes (DP) successifs dont les activités ont permis d’appuyer l’ANPN dans ses missions de conservation de la biodiversité, de valorisation touristique et scientifique des parcs nationaux gabonais.
C’est dans cette optique que le premier devis-programme (DP1) ou phase 1, mis en œuvre de mai 2014 à juin 2015, visait entre autre objectif la lutte contre le braconnage, à travers le renforcement de la surveillance aérienne. C’est en cela que les activités du DP1 ont permis d’obtenir des éléments et outils supplémentaires pour optimiser le fonctionnement de l’ANPN et notamment de ses différents services y relatifs, parmi lesquels le service « surveillance », avec l’étude d’optimisation des survols aériens, l’opérationnalisation des avions, et l’achat de matériel pour optimiser la surveillance aérienne.

Quant au second devis-programme (DP2) ou phase 2, il était composé de quatre activités principales visant à compléter les activités mises en œuvre dans le DP1, parmi lesquelles la poursuite et le renforcement technique du programme de surveillance aérienne des parcs nationaux par l’ANPN et ainsi protéger l’intégrité écologique des aires protégées dont elle a la responsabilité. En clair, le matériel réceptionné par la dite agence va d’avantage lui permettre d’optimiser le système de collecte et de traitement des données acquises durant les missions de surveillance par survols aériens.

A en croire le rapport de ladite étude, les avions permettent de surveiller les activités humaines dans les parcs et aux alentours, en allant plus vite et plus loin que des patrouilles au sol et pouvant atteindre des territoires éloignés voire inaccessibles à pied. Ils agrandissent le champ de vision des gestionnaires. En plus de la surveillance, ils pourront aussi servir à suivre les populations de certaines espèces protégées, améliorer la connaissance de leur taille et de leur mouvement, et ainsi aider à prendre de meilleures décisions de protection de ces populations.

L’ensemble du matériel reçu par l’ANPN traduira concrètement le renforcement de capacité offert par l’UE à cette agence. Pareillement à cette acquisition de matériel, l’appui de l’UE se traduira durant 15 mois par la mise à disposition de ressources humaines et techniques, afin de permettre aux avions de l’ANPN de survoler les zones les plus touchées par les actes de braconnage et d’en diminuer le nombre, sur les 85% de territoire qu’occupe la forêt gabonaise.

Rappelons que l’ANPN est responsable de la gestion de treize (13) parcs nationaux, un arboretum, une forêt classée et la réserve présidentielle. Elle sera également bientôt responsable de la gestion des nouveaux parcs marins dont la création a été annoncée en novembre dernier. Les parcs nationaux à eux seuls représentent 10% du territoire terrestre gabonais, un véritable patrimoine naturel que les autorités en charge dudit domaine se doivent absolument de protéger avec des initiatives telles que le PAGOS tel le cas aujourd’hui.

KAL/FSS
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