La société de sécurité privée française et d’analyses de risques internationaux, indique dans son rapport 2017, que le Gabon pourrait, cette année, être exposé à des actes de piraterie maritime pouvant attenter à la sécurité de son territoire.
Le rapport qui est dressé sur la base d’enquêtes et de témoignages réalisés dans les bureaux de l’entreprise à l’étranger, indique que les côtes gabonaises sont une cible pour les pirates qui opèrent dans le Golfe de Guinée.
Ainsi, commente le rapport, à l’instar de bien d’autres pays de la planète, notamment du continent et de la Cemac en particulier, où sévissent des groupes terroristes affiliés à Al Qaeda ou à l’Etat islamique, le Gabon de par sa position, constitue un potentiel espace de piraterie.
D’après Gallice, le développement de l’insécurité dans la sous-région a des retentissements sur l’économie du pays. Celle-ci, selon la société française, est la conséquence de « la paupérisation de couches importantes de la population de la sous-région».
Ce qui pourrait être couplé à la faiblesse des institutions étatiques et des dispositifs de surveillance des côtes sous-régionales, l’absence de réponses régionales ou encore l’insuffisance de coordination entre les Etats riverains du Golfe de Guinée.
Bien qu’étant un espace potentiel de piraterie, le Gabon n’est pas dans la même situation que des pays comme le Cameroun dont la partie septentrionale est le théâtre d’attaques terroristes perpétrées par le groupe Boko Haram.
Le Gabon reste, selon la société française, le pays de la Cemac le plus en sécurité. Mais du fait des actes de violence notamment des crimes perpétrés en haute mer, la pêche illicite, la criminalité transfrontalière, les efforts engagés par les autorités pour combattre la piraterie volent en éclats.