Libreville, Les membres du Syndicat National des Enseignants Chercheurs (Snec) ont, au cours d’une assemblée générale tenue lundi 31 mars dernier à Libreville, menacé d’entrer en grève illimitée.
Dans l’amphithéâtre (licence 1) du département d’histoire de l’université Omar Bongo (UOB), autour du président du Snec Jean Rémy Yama, se sont affrontés lundi les tenants de la grève illimitée et immédiate contre les partisans de l’attente.
Pour les premiers cités, le gouvernement a disposé de suffisamment de temps pour se pencher sur leurs revendications axées sur la mensualisation de la Prime d’Incitation à la Recherche (PIR), l’élaboration d’un statut particulier des enseignants chercheurs et la confection d’une grille indiciaires des personnels de l’enseignement supérieur. Pour les autres, il faut laisser au gouvernement Ona Ondo le temps de s’imprégner des revendications.
D’où un recours aux votes qui ont basculé pour le camp favorable à l’attente. Un temps sera accordé au Gouvernement pour résoudre le problème.
« Nous laissons au gouvernement deux semaines afin qu’il examine notre protocole d’accord », a déclaré Jean Rémy Yama tout en indiquant qu’à l’issue de ce délai, se réunira une assemblée générale qui décidera de la grève ou non.
