Au-delà des mesures fortes prises en conseil des ministres le 27 février 2017, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, n’est pas allé de main morte pour dénoncer les retards et les freins à la relance de l’économie.
Le président de la République constate «un ralentissement de l’action gouvernementale globale », et exhorte «les membres du gouvernement à une plus grande implication dans leurs actions tant individuelles que collectives».
Parmi les domaines où le chef de l’Etat observe pour le déplorer une implication minimaliste de ses ministres et où ces derniers traînent les pieds, il y a le dialogue politique qui doit se tenir dans les jours à venir et la relance de l’économie.
Aussi rappelle-t-il «aux membres du gouvernement, l’impérieuse nécessité de redoubler d’efforts en vue de favoriser la relance de l’économie, d’explorer des nouvelles opportunités sources de croissance diversifiée, de lutter contre les abus et gaspillages de toute sorte».
Pour cela, les ministres doivent «bannir les comportements rétrogrades et antipatriotiques qui ont fait tant de mal à notre pays». En plus de ces tares, le manque de cohésion de l’équipe gouvernementale fait aussi beaucoup de dégâts. Ali Bongo Ondimba invite pour cela l’ensemble de l’équipe à se souder davantage car, les ministres «n’ont pas vocation à exprimer des opinions personnelles sur l’action du gouvernement, ni à avoir des états d’âme. Ils doivent au contraire mobiliser toute leur énergie à faire réussir l’action gouvernementale qui est, avant toute chose, une action collective, pour le bien du peuple gabonais».