Cette rencontre placée sous le haut patronage du ministère de l’Economie forestière, de la Pèche et de l’Environnement, charge de la Protection et de la gestion des écosystèmes, va se dérouler dans le cadre de la ratification de cette convention, par le Gabon en mars 2015.
Au-delà de ces obligations liées à son statut de pays-partie, cet atelier s’inscrit également dans le droit fil de la politique environnementale pour la préservation de l’environnement. Faut-il le rappeler, la Convention de Minamata a été adoptée en janvier 2013 par 140 Etats, sous l’égide des Nations-Unies à Kumamoto, une localité proche de Minamata au Japon. Elle a pour objectif, de réduire la production et l’utilisation du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels.
Elle concerne également la question du stockage et du traitement des déchets. En outre, elle adopte une approche de cycle de vie pour la gestion du mercure. Elle stipule que « le contrôle et la réduction mondiales du mercure seront possibles grâce au respect des obligations des Parties en vertu du traité en ce qui concerne l’approvisionnement, le commerce, les produits, les processus de fabrication, l’extraction minière, artisanale et à petite échelle, d’or, les émissions atmosphériques, les rejets dans le sol et l’eau, le stockage temporaire et les déchets». Son but principal est de protéger la santé humaine et l’environnement des émissions et des rejets anthropiques de mercure et de composés du mercure.
Un mécanisme financier comportant la Caisse du Fonds pour l’environnement mondial et le Programme international spécifique volontaire sur le renforcement de la capacité et l’aide technique aidera les pays en développement et les pays à économie en transition, à mettre en œuvre et à respecter leurs obligations.
Les résultats attendus au fil du temps, portent sur la baisse des niveaux de mercure provenant de sources anthropiques qui pénètrent dans l’environnement, grâce au contrôle ou à la réduction du mercure pendant toute sa durée de vie.
La convention prévoit notamment qu'en 2020, certains produits utilisant du mercure, comme des thermomètres, batteries ou lampes fluorescentes devront avoir disparu. Elle donne également un délai de 15 ans aux Etats pour fermer les mines de mercure.