L’Agasa a tenu mercredi 1er mars 2017 à Libreville, un atelier afin de lancer l’opération de délivrance des agrémentent sanitaires aux opérateurs du secteur alimentaire.
Selon les responsables de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), cet atelier poursuit trois objectifs. Il s’agissait notamment d’assurer une plus grande responsabilité des exploitants du secteur alimentaire ; d’impliquer l’ensemble des acteurs et susciter leur adhésion au programme d’agréage sanitaire nécessaire à la mise sur le marché des produits sûrs et enfin, d’améliorer le niveau de protection de la santé des consommateurs.
Cette opération de délivrance d’agrément sanitaire va concerner à moyen terme plus de 1000 établissements du secteur alimentaire sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, les directions générales des administrations centrales de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, des douanes, de la concurrence et de la consommation, de l’économie, de la santé ainsi que les associations des consommateurs agréées sont également attendues.
Pour le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, présent à cet atelier, « l’Agrément sanitaire, loin d’être une nouvelle contrainte imposée aux acteurs du secteur alimentaire, doit être perçu comme une approche participative, dans le but de protéger davantage le consommateur en lui garantissant des denrées alimentaires, saines, sures et salubres ».
La FAO à quant à elle formulé le vœu ardent de voir tous les opérateurs du secteur alimentaire impliqués dans cette opération dans l’objectif de maîtriser encore plus chaque maillon de la chaîne alimentaire. Notons que depuis quelques jours, l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire procède à des visites dans les grands magasins alimentaires de la capitale afin de vérifier si les règles d'hygiène sont respectées. Pour l'Agasa, il est question de s'assurer des conditions de stockage, d'entreposage, de conservation et de commercialisation des aliments. Mais également des conditions de travail des employés dans ces espaces réservés aux denrées alimentaires. « Il faut vérifier dans quel état sont emballés les produits alimentaires, les mentions inscrites sur les étiquettes. Nous avons aussi palpé et texturé les différents produits mis en vente et mesuré la température pour apprécier le niveau de respect de la chaîne de froid », a indiqué M. Enkoro, directeur général de l’Agasa.