S’exprimant sur Canal+, le 28 février, le ministre des Sports a accusé les cyclistes gabonais d’avoir boycotté la compétition. A cet égard, Nicole Assélé entend mettre chacun devant ses responsabilités pour assumer la situation.
Après le refus des cyclistes gabonais de participer à la Tropicale Amissa bongo, lancée le 27 février à Moanda, dans le Haut Ogooué, le ministre des Sports n’est pas allé par quatre chemins pour qualifier ce geste de boycott. «C’est un boycott et rien d’autre», s’est indignée Nicole Assélé.
Si pour les athlètes, le refus s’explique par le non-paiement de leurs primes, le ministre dit ne pas comprendre cette façon d’agir. D’autant que pour Nicole Assélé, tous les moyens ont été mis à leur disposition pour une bonne préparation. Mieux, les cyclistes n’auraient jamais évoqué ce problème lors de leur récente rencontre.
«Il y a deux semaines, je les ai reçus avec leur Fédération. Le seul problème qu’il y avait c’est qu’ils se sont plaints d’avoir un entraineur mécanicien», a expliqué Nicole Assélé. A en croire le ministre, les athlètes ont bénéficié d’une préparation appropriée.
«Nous les avons mis en mis au vert à Franceville pendant plus d’un mois. Ils ont souhaité aller au Maroc, nous les avons envoyés au Maroc pendant deux semaines», a-t-elle déclaré. Une préparation qui tranche avec le refus des athlètes de participer à la compétition.
Pour Nicole Assélé, «exiger qu’ils soient payés pour les arriérés de 2015, 2016 et qu’on leur paye la Tropicale avant qu’ils ne commencent, vous comprendrez que c’est un boycott et rien d’autre», a déclaré le ministre des Sports. «Chacun va assumer cette situation» a-t-elle promis.