Le Conseil des ministres du 27 février a adopté un projet d’ordonnance sur la réforme du système hospitalier gabonais. Celle-ci vise la performance dans la gestion administrative, financière et de l’offre de soins.
Ce projet d’ordonnance, précise le communiqué final du Conseil des ministres, fixe les règles relatives à la création et à la gestion des établissements hospitaliers du service public, l’optimisation et la pérennisation de ces importants investissements.
Elle s’articulera autour d’une définition du service public de santé hospitalière, composé des établissements publics de service de santé civile et ceux du service de santé militaire. La réforme opère une classification des établissements publics de santé hospitalière en trois catégories : les hôpitaux départementaux (HD), les hôpitaux communaux (HC) et les hôpitaux d’arrondissements (HA).
Le nouveau dispositif prévoit que le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU), ainsi que le centre hospitalier universitaire (Chu) peuvent désormais signer des conventions avec les instituts de formation en matière de santé ou de recherche. Les hôpitaux de niveau secondaire, quant à eux, que sont les centres hospitaliers régionaux (CHR) deviennent des centres hospitaliers régionaux universitaires (CHRU), à la suite d’une convention signée avec une ou plusieurs universités dotées de facultés de médecine. Les hôpitaux de niveau tertiaire seront des centres hospitaliers à l’échelle nationale, lesquels prennent la dénomination de centres hospitaliers universitaires (Chu), suite à une convention signée avec une ou plusieurs universités dotées de facultés de médecine.
La grande avancée dans cette réforme, c’est sans doute le statut de ces établissements. Ils sont dotés de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion administrative et financière. Selon le Conseil des ministres, cette réforme poursuit un objectif de performance, aussi bien dans la gestion administrative et financière que dans l’offre de soins.