PORTAIL barricadé, bacs à ordures et pneus brûlés... C'est le décor qu'offrait hier l'entrée de l'Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville où les étudiants ont, de nouveau, manifesté leur colère à l'issue d'une assemblée générale.
Plusieurs raisons sont à l’origine de cette énième grogne : le non paiement des bourses d'études, le restaurant universitaire qui tarde à rouvrir ses portes, la question des voiries en suspens depuis un peu plus d'un an, les logements du campus qui demeurent fermés.
Autant de motifs qui ont fait monter la pression chez les étudiants. À ces raisons s'ajoutent également le passage en année de Master conditionné par l'obtention d'une note supérieure ou égale à 12/20 en Licence, suivie d'une demande d'admission en second cycle universitaire, qui est examinée par une commission mise en place dans chaque département des différentes facultés, ainsi que les délais d'inscriptions et de réinscriptions jugés trop courts par les étudiants.
S'agissant de la problématique des inscriptions et réinscriptions des nouveaux bacheliers et anciens étudiants, les concernés arguent n'avoir pas pu bénéficier d'assez de temps de la part de l'administration universitaire. Il s'avère, à ce sujet, que plusieurs nouveaux bacheliers n'ont pas pu intégrer les effectifs de l'UOB, faute de délais supplémentaires.