A quelques jours de l’annonce de la date de la tenue du futur dialogue national, l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) s’est dite prête à accompagner ses assises au nom des jeunes de la majorité. La structure a présenté Amos Vivien Makaga Péa comme leur meilleur porte-voix.
Estimant que la jeunesse «est le maillon stratégique (du) processus irréversible» qu’est le futur dialogue national, qu’entend organiser le gouvernement dans les prochains jours, à l’UJPDG on soutient que «sa place et son rôle lors de ces assises relève de l’évidence». Aussi, le samedi 25 février à Libreville, les responsables fédéraux et départementaux de cette structure ont-ils exprimé à l’endroit des autorités leur disposition à prendre part au futur dialogue. Ils ont notamment dit compter sur Amos Vivien Makaga Péa, le secrétaire général adjoint du PDG chargé de la jeunesse, pour les représenter. Grâce au jeune leadeur politique, «l’UJPDG a toujours su jouer son rôle de bras séculier du parti au pouvoir», a rappelé Joël Bertrand Ekoe Biyoghe, un des responsables de la section Estuaire de l’UJPDG, avant d’exhorter les organisateurs de la concertation à faire confiance à la jeunesse, et à ne pas la marginaliser.
Dans son appel, Joël Bertrand Ekoe Biyoghe, ne s’est pas refusé quelques comparaisons plus hasardeuses les unes que les autres : «Jésus avait 30 ans lorsqu’il commença à exercer son ministère. Jeanne d’Arc avait 18 ans lorsqu’elle brûlait de passion pour défendre la terre de ses ancêtres. Omar Bongo Ondimba avait 32 ans lorsqu’il se consacra entièrement à servir son pays, le Gabon.» En cela, l’UJPDG s’est dite prête et disposée à apporter du sien au dialogue politique à venir. «Il en va de l’avenir de la jeunesse gabonaise, qui est indéniablement engagé dans ces discussion», a prévenu un des responsables provinciaux de la structure.
L’appel de l’UJPDG et le plébiscite d’Amos Vivien Makaga Péa sont intervenus une semaine après la sortie de la Concertation de la jeunesse gabonaise (CJGA), une structure regroupant des jeunes issus des partis politiques de la majorité et des jeunes issus des quartiers populaires de Libreville. Le 18 février, la CJGA avait tenté de se poser comme le meilleur porte-parole de la jeunesse gabonaise. Une position qui lui avait été contestée le lendemain, le 19 février, par le Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo), dont l’un des représentants avait par ailleurs conseiller à Vivien Péa de «discipliner» ses troupes de la majorité.