Cette œuvre littéraire est le produit de 8 écrivains gabonais. La collection de ces nouvelles à été présentée au public autour d’un café littéraire à l’École nationale de commerce le 25 février dernier à Port-Gentil
Edna Merey Apinda a su partager l’idée de commettre un recueil de nouvelles relevant des expressions du français, typiquement gabonais pur ainsi malmener et, surtout montrer la danse de la langue de Molière. Avec des mots, ces 8 plumes ont déminé les maux qui rythment le vécu de la société actuelle. A la première lecture, les histoires qui donnent vie à cette œuvre "Entre nous", sortent de l’imaginaire, mais le lecteur à l’analyse se rend vite compte que ce sont des faits tirés du quotidien. "Entre nous" est paru à la Doxa, Édition sous la direction d’une gabonaise installée en France, Nadia Origo. A travers ces 209 pages, chaque auteur s’est prêté à illustrer une nouvelle par un vocabulaire local souvent populaire. Le recueil commence par les lignes de Gabriella Boundha Ogoula dans Ewilo dont l’expression phare est "Attraper le coeur" ; Fidèle Afanou Edembé brise le mythe d’une solidarité familiale pour réussir, Iviri. Plus le lecteur s’embarque dans l’œuvre, il découvre, Elisabeth Awiret qui fait tomber le Masque en employant l’expression "qui te mange ? Marcel Nguiayo Effam foncé, quant à lui, sur la corruption et le sexe qui polluent la société gabonaise au plus haut niveau de l’administration même par le gabonisme "tirer à balles gabonisme "tirer à balles réelles" dans Un loup dans le marigot. "Le temps des amours" de Miryl Nadia Eteno enrichit Entre nous avec "les choses de mon corps" ; la polémiste Muetse-Destinée Mboga entraîne le lecteur à travers l’expression "chercher les cachettes du corps" qu’elle aborde dans les griffes de la belle-sœur. Edna Merey Apinda s’ouvre au public par un vocabulaire bien connu "la France c’est petit" dans son histoire .Un blanc manioc après ce long voyage, Rodrigue Ndong achève l’œuvre en disant "on va encore faire comment ? " dont le titre est Donatello chez les fauves. La littérature gabonaise, peut-elle, être considérée comme (canon vide) ? Chaque lecteur perçoit cette initiative à sa façon pour relancer le débat sur l’intérêt d’écrire.
Les pensionnaires de la petite bibliothèque Imya au quartier Grand village de Ports Port-Gentil ont eu l’insigne honneur d’échanger avec ce collectif d’écrivains gabonais après leurs aînés de l’École nationale de commerce où le club socioculturel Intellectus a offert son 3eme café littéraire avant l’organisation en mars prochain d’un autre café, celui-là sera juridique avec le parquet du tribunal de 1ere instance de la localité.