La Fédération nationale des parents d’élèves et étudiants gabonais (FENAPEG) a suggéré samedi dans une déclaration au gouvernement et aux syndicats de l’éducation nationale de s’asseoir sur une table pour négocier le retour au calme, si besoin avec elle comme observateur.
« La radicalisation des positions inquiète énormément et fait craindre le risque d’une année blanche inutile et dommageable pour nos enfants », a déclaré René Mezui Menié, président de la FENAPEG.
M. Mezui Menié est choqué de voir le gouvernement se radicaliser en suspendant les salaires des enseignants grévistes et en menaçant de radier les enseignants absents de leur poste de travail depuis 3 ans sans justificatif.
« Les déclarations va-t-en guerre ne mènent nulle part. Il faut mettre un peu d’eau dans le vin pour espérer arracher un accord qui arrange tout le monde », poursuivi le président de la FENAPEG parlant des enseignants. Ces derniers ont décidé vendredi dernier de rompre toute négociation avec le gouvernement tant que le ministre de l’Education nationale actuel n’est pas relevé de ses fonctions.
La FENAG a par ailleurs demandé à l’UNESCO et à l’UNICEF d’aider le Gabon à trouver une solution à la crise en cours dans le secteur de l’éducation.
La CONASYSED a décrété une grève pour revendiquer diverses primes, la construction des nouvelles salles de classe et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Le ministre porte parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze a affirmé que le gouvernement n’a pas assez d’argent pour satisfaire cette revendication. Il a dit que le gouvernement continuera à payer le salaire de ceux qui travaillent. Il Outre la suspension des salaires, le gouvernement a menacé de radier tous les fonctionnaires absents de leur poste de travail depuis 3 mois sans justificatif.
Les élèves sont les principales victimes de cette crise. Ils sont sortis dans les rues la semaine dernière pour réclamer l’école.