Le Syndicat des enseignants et chercheurs (Snec) s'est réuni, samedi dernier, à l’École normale supérieure de Libreville (ENS) pour faire le point des derniers rebondissements dans le secteur Éducation.
En ligne de mire, la suspension des salaires en perspective de 807 enseignants de l’Éducation nationale, et la radiation de 19 autres d'entre eux. Des mesures annoncées, la semaine dernière, par le porte-parole du gouvernement, mais, fermement rejetées par ces enseignants et chercheurs, parce que jugées "injustes".
Ils en veulent pour preuve le fait que l’Éducation nationale ne soit pas le seul département à être en grève. De plus, ils ont jugé cette décision gouvernementale "illégale", et " en violation flagrante des textes internationaux et nationaux".
Pour le Snec, il n'est pas question que des sanctions soient prises à l'endroit de leurs collègues enseignants "qui ne revendiquent que leur dû et de meilleures conditions de travail". Par la même occasion, le Snec a rejeté la signature d'une attestation spéciale de présence au poste qui serait désormais en vigueur. "Cette attestation viole les textes susmentionnés et condamne désormais l'agent de l’État à ne jamais revendiquer quoi que ce soit", s'est indigné un leader syndical, au cours de la réunion.