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Perspectives : Le secteur minier peut augmenter son apport dans l’économie gabonaise
Publié le vendredi 24 fevrier 2017  |  Gabon Economie
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Cette vision a été développée par les experts du Fonds monétaire international (FMI), au sortir de la séance de travail avec le ministre des Mines, Christian Magnagna, il y a quelques jours, suite à une invitation des autorités gabonaises.

La mission d’assistance du FMI à Libreville s’inscrit dans la cadre d’un accompagnement des autorités gabonaises, dans le Plan de relance économique (PRE) afin de faire face à la conjoncture économique morose que subit le Gabon, au même titre que les autres pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

Il s’agit pour l’institution de Bretton Woods d’aider le Gabon, non seulement à maîtriser davantage le mécanisme de production des ressources qui alimente les caisses de l’Etat, mais aussi de voir quel effort peut être consenti dans le cadre du PRE. Cela, au regard du rôle que le secteur minier devrait jouer dans la relance de l’économie nationale.

En effet, depuis la fermeture de la Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF) à la fin des années 1990, l’activité minière au Gabon se concentre à présent sur deux ressources minérales : le manganèse et l’or.

S’agissant de la production annuelle de manganèse par la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), oscille aujourd’hui autour de 4 millions de tonnes, ce chiffre pourrait atteindre 6 millions de tonnes, à moyen terme, grâce aux contributions de la société Nouvelle Gabon Mining et de la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huanzhu, en activités respectivement à Franceville et Ndjolé.

Quant à celle de l’or, qui se situe autour de 1,5 millions de tonnes par an et provenant pour l’instant, de la mine à ciel de Bakoudou, développée par la société Ressources Golden Gabon, le Conseil des ministres du 11 février 2016 a décidé de mettre en place, un cadre normatif pour l’exploitation de cette ressource. Désormais classée ‘‘substance stratégique’’, elle devrait permettre de mieux suivre la production en termes de qualité et de quantité.

De manière directe, la contribution du secteur minier au Produit intérieur brut (PIB) du pays est encore faible. Toutefois, les politiques initiées depuis quelques temps laissent courir des signes de satisfaction. Des prédispositions qui peuvent persuader les experts du Fonds monétaire international que «le secteur minier gabonais peut, au regard de ses multiples opportunités, contribuer à mobiliser davantage de ressources et élever son poids dans l’économie nationale».
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