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SNI : La mise au point de Ben Moubamba à Juste Valère Okologo
Publié le vendredi 24 fevrier 2017  |  Gabon Review
Valère
© Autre presse
Valère Okologo, directeur général de la Société nationale immobilière (SNI)
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L’ayant suspendu de ses fonctions il y a plus d’une semaine, avant que l’intéressé ne conteste sa décision, le vice-Premier ministre a tenu à rappeler au directeur général de la Société nationale immobilière qu’il représente l’autorité de l’Etat.


Suspendu le 14 février, pour trois mois par décision du vice-Premier ministre, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, «en prévision des résultats de l’audit des services publics diligenté par le gouvernement», Juste Valère Okologo est toujours en place, ainsi que l’a rapporté, le mercredi 22 février, le quotidien l’union. Le directeur général de la SNI conteste la décision de Bruno Ben Moubamba qui, dans deux post sur sa page Facebook, a tenu à lui rappeler qui est le chef. «Il paraît que le DG de la SNI conteste l’autorité qui m’a été dévolue par le président de la République et par le Premier ministre ? […] Il conteste le leadership anti-corruption du VPM ?», s’est d’abord interrogé le membre du gouvernement, le 22 février, indiquant tout de même qu’il n’avait «aucun problème» avec la contestation de son autorité. Pour le VPM, le désaveu de Juste Valère Okologo est loin de le toucher personnellement «puisque ce n’est pas [son] pouvoir» qui a ainsi été remis en cause.

Pourtant, le 23 février, Bruno Ben Moubamba qui dit être dans la posture de «David contre Goliath», tout en assurant être «disposé à répondre de [ses] actes», a de nouveau interpelé le DG de la SNI. Preuve qu’il n’a toujours pas digéré l’atteinte à son autorité. «À l’attention de l’inénarrable oligarque J.V Okologo DG de la SNI, a-t-il adressé au DG, dans le principe, nous agissons, nous les membres du gouvernement, par délégation de pouvoir. Quand vous contestez nos décisions en faveur de l’intérêt général ou pour la survie d’une entreprise qui est la propriété de l’Etat à plus de 70 %, vous refusez l’autorité de l’Etat et de celui qui l’incarne : le président de la République. Je ne doute pas un instant que vous prendrez acte du fait que l’Etat est votre patron et que la puissance même financière ne suffit pas !»

Cette mise au point du VPM n’a pas manqué de susciter des réactions sur les réseaux sociaux. Certains, à l’instar de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, membre de la «Galaxie Jean Ping», s’est voulu pédagogue. «Dans un Etat de droit, les membres du gouvernement agissent d’abord conformément à la loi. Plutôt que de venir pleurnicher sur les réseaux sociaux, vous gagneriez à expliquer sur quel fondement juridique votre décision a-t-elle été prise. Pour l’avenir, puisqu’il semble que vous apprenez le service de l’Etat, posez-vous toujours la question suivante : “ma décision est-elle légale?”», a adressé le jeune membre des think-tank de l’Union nationale (UN) à la deuxième personnalité du gouvernement.
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