La Convention nationale des syndicats du secteur Éducation (Conasysed) s’est indignée, hier, des suspensions provisoires de soldes émises par leur tutelle contre 807 enseignants comptabilisant trois mois hors des salles.
De même qu’elle a fustigé les procédures de radiation à l’encontre de 19 autres enseignants. C ’était lors d’un point-presse, hier, à Awendje, à Libreville.
S’exprimant au nom des siens, le délégué général de la Conasysed, Simon Ndong Edzo, a indiqué que ces sanctions sont "en violation des textes nationaux et internationaux" en vigueur, dont la Constitution, la loi portant Statut général des fonctionnaires, ou encore les conventions de l’Organisation internationale du Travail.
Ressassant leur chapelet de revendications depuis leur entrée en grève, le 31 octobre dernier - date de la rentrée des classes - le leader syndical s’est désolé de ce que le gouvernement n’ait, « jusqu’à ce jour, pas réussi à mettre en place des négociations comme il est de coutume, mais brille plutôt par des menaces, intimidations et répressions multiformes à l’encontre des enseignants et des élèves ».
Simon Ndong Edzo a annoncé que les suites à donner à ces mesures feront l’objet d’une décision en assemblée générale aujourd’hui. Mais déjà, il a comme laissé entendre que lesdites mesures ne suffiront pas à entamer leur détermination.