Après avoir cédé cette branche de sa filiale gabonaise à Olam, le groupe belge s’apprête à effectuer un retrait similaire avec son entité nigériane Presco. Objectif : s’engager davantage dans l’hévéa.
Branle-bas de combat à la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (Siat). Fin 2016, Felix Nwabuku, le patron de Presco, l’une des deux filiales nigérianes du groupe belge, annonce que la maison mère se désengagera dès 2018 de la filière du palmier à huile. Presco, qui exploite quelque 15 000 ha de plantations dans le pays, justifie cette décision par les difficultés d’accès à la terre et le peu d’engouement des banques nigérianes à soutenir des projets agro-industriels. Le groupe belge, actionnaire de Presco à 60 %, se dit ainsi contrarié dans son ambition de mettre en valeur 100 000 ha et obligé de jeter l’éponge.... suite de l'article sur Jeune Afrique