En lice pour la présidence de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Ba Omar est déterminé à faire du groupement patronal une «force de propositions qui va jouer sa participation aux côtés du gouvernement». Un plan d’action spécifique a été défini pour atteindre cet horizon.
Candidat à la tête de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Ba Oumar entend raviver la flamme de la modernisation de l’entité patronale. Une démarche passant par la prise en compte de nombreuses attentes des adhérents de ce groupement. «Le bilan de l’intérim qui s’achève dans quelques jours, est bien maigre et laisse sur leur faim de nombreux adhérents», a lancé le candidat, dans une interview parue dans L’Union, ce 22 février.
Selon Alain Ba Oumar, les adhérents de la CPG restent sur leur faim concernant de nombreux dossiers, en tête desquels : la dette intérieure, la pression fiscale, la parafiscalité illégale, la justice, l’emploi, la formation et le social. Autant de problématiques entravant leur marche en avant.
«Nous voulons corriger ces insuffisances et construire une CPG plus performante et plus inclusive, qui soit réellement au service de tous ses membres, plutôt que de servir des intérêts particuliers», a lancé le candidat au scrutin du 24 février prochain.
Pour la matérialisation de son programme, le patron d’IG Telecom a ainsi défini un plan d’actions en fonction des différentes problématiques. Sur la dette extérieure, par exemple, Alain Ba Oumar entend adopter une gestion plus active. «Pour ce faire, nous voulons associer toutes les compétences dont regorge la confédération, pour formuler des propositions précises et concrètes à l’attention du gouvernement. Des propositions tenant compte de la réalité des finances publiques, mais aussi de l’urgence pour nos entreprises de se financer», a-t-il expliqué.
Sous sa présidence, Alain Ba Oumar souhaite également que la confédération jette un regard sur la mutualisation des moyens dont disposes les adhérents, sur des sujets transversaux comme la formation. «Nous pensons qu’il est plus que temps que la CPG s’implique vigoureusement dans la problématique de la PME et, plus largement, de l’entreprenariat local», a-t-il lancé. «Nous voulons, pour ce faire, attirer à la CPG les meilleures PME du pays, les aider à se structurer et se certifier, les labelliser et les mettre en relation avec nos grandes entreprises», a-t-il poursuivi.
Autant de chantiers visant un objectif final : «La CPG doit devenir, plus que par le passé, une force de propositions qui va jouer sa participation aux côtés du gouvernement, pour qu’ensemble, nous puissions atteindre la diversification de notre économie pour une croissance soutenue et durable», a conclu Alain Ba Oumar.