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Les difficultés pour les opérateurs de la ZERP de Nkok
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
La Zone Économique à Régime Privilégié de Nkok (ZERP)
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Libreville, Gabon – Plusieurs entreprises, déjà opérationnelles implantées dans la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok, située à 27 km de Libreville sur la route nationale N°1, éprouvent d’énormes difficultés logistiques pour évacuer leurs produits.

La ZERP de Nkok manque de voie de contournement pour permettre la fluidité dans l’évacuation des marchandises. « Si on a par exemple 200 investisseurs, ça va être difficile pour eux d’utiliser au même moment le chemin de fer qui traverse la zone », a déclaré mardi lors d’une visite guidée du ministre de l’agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, le coordinateur prospection client de la ZERP de Nkok, Olivier Oscar Ngoma.

100 entreprises sont installées à la zone économique spéciale de Nkok depuis sa création il y a 4 ans. 28 d’entre elles sont déjà en phase de production. Ces entreprises sont spécialisées essentiellement dans la transformation respectivement du bois et de la ferraille. Une autre usine (L7H), spécialisée dans la production du poulet de chair sera d’ici le mois d’avril prochain.

Autre aspect difficile pour les opérateurs de Nkok, est lié à l’écoulement de leurs produits dans la zone CEMAC. Les barrières douanières ne garantissent pas encore la libre circulation des marchandises dans la sous-région. Chaque pays de la Communauté monétaire des Etats de l’Afrique centrale applique la taxe de 35%, prélevée sur les produits fabriqués à Nkok.

Le problème énergétique s’oppose également avec acuité à Nkok. Pour permettre son fonctionnement optimal, il faut à terme 70 Mégawatts. Pour le moment, la ZERP de Nkok est alimentée avec 25 Mégawatts seulement provenant de la centrale électrique d’Alenakiry (Owendo) dans la banlieue sud de Libreville. Une énergie jugée insuffisante pour les entreprises qui s’installent progressivement.

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