Les professeurs affiliés au Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC) se sont réunis lundi 31 mars en vue de faire le point sur l'avancement des points inscrits dans le cahier de charges soumis au gouvernement.
Les enseignants-chercheurs ont tenu une réunion lundi 31 mars dans l'enceinte de l'Université Omar Bongo (UOB). Le seul point inscrit à l'ordre du jour était l'avancement des points émis dans le cahier de charges déposé sur la table du gouvernement.
En effet, pour le Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC), le gouvernement n’a toujours pas respecté les clauses qui ont conditionné la levée du mouvement de grève de l'année académique 2013-2014.
« Le gouvernement devait statuer sur la mensualisation de la Prime d'incitation à la Recherche, revoir le statut particulier des enseignants-chercheurs, le statut administratif de nos collègues, mais aussi appliquer une grille indiciaire des plus enviables. A ce jour, aucun de ces points n'a été vu par le gouvernement. Nous donnons encore deux semaines pour faire avancer la situation, sinon nous passerons à la vitesse supérieure », a déclaré le président du SNEC, Jean-Remi Yama sur les antennes de Gabon Télévision.
Au regard des tensions qui sévissent déjà au sein de l'UOB et le décalage du calendrier académique 2013-2014, la décision de grève du SNEC ne pourra engendrer que plus de perturbations.