Sous l’effet d’un regain d'optimisme des investisseurs sur la capacité de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de limiter l'offre mondiale de brut, les prix du pétrole ont observé une hausse en cours de changes européens.
Ce mardi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril vaut 57,22 dollars sur l’Intercontinental exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,04 dollar par rapport à la clôture de lundi. La production saoudienne de brut a diminué en décembre de 225 000 barils par jour, selon des chiffres officiels qui confirment l’idée que l'accord de l'OPEP en vue de la production est respecté.
Pour rappel, l'OPEP s'est mise d'accord fin 2016 avec d'autres producteurs n'appartenant pas au cartel du pétrole pour réduire la production afin de faire face à une situation de surabondance de l'offre qui a fait plonger les prix.
Si pour les analystes de Commerzbank, « les investisseurs spéculatifs jouent un rôle important dans la hausse actuelle des cours », il n’en demeure pas moins vrai que les prises de position sur une poursuite de la hausse ayant augmenté ces derniers jours. Lesquelles sont à des niveaux très élevés ainsi que le « le reflet d'un optimisme sur une hausse à venir des cours », ont relevé les analystes d'Inenco.
Toutefois, comme l'ont souligné ces experts, les risques sont nombreux, principalement liés aux États-Unis où les réserves de brut sont à leurs plus hauts historiques, alors que le nombre de puits de forage en activité continue de grimper et où la production de pétrole de schiste s'accroît.