LIBREVILLE - Les agents du Conseil économique et social (CES) observent depuis ce lundi un mouvement de grève pour revendiquer 7 mois d’arriérés de salaires et primes.
Le Président du Conseil économique et social (CES), Georgette Koko n’est pas parvenue à désamorcer la menace de grève des agents de l’institution.
Ce lundi matin, ils ont mis à exécution leur projet, en fermant notamment l’accès principal aux usagers, paralysant ainsi le fonctionnement des activités. Les grévistes, dont des fonctionnaires et des agents contractuels du CES revendiquent 7 mois d’arriérés de salaires et primes.
Ce mouvement se tient alors que le président Georgette Koko s’active avec les membres du bureau du conseil, à l’organisation de l’ouverture, ce mardi 21 février, de la première session ordinaire 2017 de l’institution.
Pour le représentant du collectif des agents du CES, Atome Prospère, il est inhumain de laisser ses compatriotes sans salaires durant 7 mois. Les représentants de l’institution quant à eux ne vaudraient pas lâcher du lest. Ils promettent de tenir l’ouverture de la 1ere session ordinaire ce mardi.
Le bras de fer se poursuivra t-il entre le président du CES et les agents ? Une chose est sûre, le dialogue, le compromis seuls favoriseraient une sortie de crise certaine.