Pétrole : une production moyenne de 10 millions de tonnes par an

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Publié le lundi 20 fevrier 2017 | Gabon Economie

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Des barils de pétrole

Entre 2014 et 2018, la moyenne annuelle de production du Gabon est estimée à un peu plus de 220 000 barils de pétrole brut chaque jour.

La production pétrolière du Gabon reste assez dynamique. C’est du moins ce qui ressort des récentes statistiques. Au cours des trois dernières années, elle a été d’une moyenne annuelle de 10 millions de tonnes environ. En 2014, le Gabon a en effet produit 11,9 millions de tonnes de pétrole, soit à peu près 230 000 barils par jour. En 2015, cette production a légèrement baissé à 10,9 millions de tonnes, avant de se fixer l’année dernière à un peu plus de 10,5 millions de tonnes. Selon le Rapport économique et social accompagnant le projet de loi de Finances 2016, la donne ne va pas beaucoup changer pour les deux prochaines années, même si cette production sera en légère baisse. Pour 2017, l’on s’attend à une production pétrolière de 10,22 millions de tonnes, tandis que 10,16 millions de tonnes sont espérés pour 2018.

La production nationale est globalement en repli du fait du déclin naturel des champs matures depuis une quinzaine d’années. Aujourd’hui, les réserves connues sont évaluées à 2 milliards de barils. Or, depuis, le début de l’exploitation forestière au Gabon dans les années 1960, la production a souvent été forte. Elle a même atteint son pic en 1997, année correspondant à la production maximale atteinte par Rabi, le plus gros gisement de pétrole du pays. Le plafond record était alors de 18,56 millions de tonnes de brut.
Au Gabon, le bassin sédimentaire couvre une superficie de 247 000 kilomètres carrés, dont 30% on-shore et 70% offshore. Environ 47% de la surface attribuée est ouverte à l’exploration. On dénombre à ce jour plus de 58 champs en production, exploités par 9 compagnies. Total Gabon, Shell Gabon et Perenco produisent à eux seuls les trois quarts du pétrole gabonais. Il faut également noter les présences d’Addax petroleum (racheté par le chinois Sinopec en 2009), Maurel & Prom, Vaalco, CNR, Tullow oil (présent sur 23 permis sans en opérer un directement). Enfin, la dernière arrivée, Carlyle, qui a conclu le rachat des parts de Shell sur l’on-shore en janvier 2017.

Dans le segment de la recherche pétrolière, on recense plus d’une dizaine de compagnies actuellement en phase d’exploration : les américaines Anadarko et Harvest, la japonaise Mitsubishi petroleum, l’italienne ENI, l’australienne Pura vida, l’indienne Oil India international, et enfin les britanniques Ophir, Setanta et Stream Oil. Il faut noter aussi la compagnie espagnole de pétrole et de gaz Repsol qui a pris pied l’an dernier au Gabon.
L’enjeu aujourd’hui est de développer d’autres champs pétroliers afin d’augmenter la production. Les nouvelles possibilités de développement se situent en offshore profond et plus profond. Et même si elles nécessitent des coûts d’exploitation élevés, elles intéressent les investisseurs. Le 10e appel d’offre pour l’attribution de blocs pétroliers a fait l’objet de discussions pour 43 blocs pétroliers en mer disponibles. Quant au 11e appel qui portait sur 5 blocs pétroliers dans l’offshore profond et ultra-profond au large du Gabon, les résultats ne sont pas encore connus.

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