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La coalition S 23 proche de Jean Ping dit non au dialogue d’Ali Bongo Ondimba
Publié le samedi 18 fevrier 2017  |  Gabon actu
David
© Autre presse par DR
David Mbadinga, porte-parole des alliés de Jean Ping
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Libreville – Le S 23, un regroupement de 17 partis politiques (selon ses dirigeants) ayant soutenu la candidature de Jean Ping, dans une déclaration officielle lue vendredi à Libreville devant la presse, a annoncé qu’il ne participera pas au dialogue politique que s’apprête à organiser le pouvoir en place au Gabon.

« Nous membres du regroupement dénommé S 23 annonçons haut et fort que nous n’irons pas au dialogue initié par ce pouvoir illégitime tant que l’usurpateur n’aura pas reconnu sa défaite en restituant au président élu Jean Ping le pouvoir à lui confié par le peuple gabonais », clame la déclaration lue par le président du S 23, David Mbadinga.

« La Grande farce qu’est le dialogue national voulu par Ali Bongo Ondimba n’a pour objectif que de légitimer un énième coup d’Etat contre le peuple gabonais », incrimine la déclaration.

« Les objectifs visés par ce dialogue c’est de faire fi de la majorité du peuple gabonais qui a plébiscité Jean Ping et prouvé que la souveraineté n’appartient pas au peuple mais à certains individus qui décident ce qu’ils veulent, quand ils le veulent et comme ils le veulent », poursuit le texte lu d’un ton très élevé et ferme.

Le texte dénonce « le mensonge du pouvoir » sur le nombre de partis politiques qui s’est inscrit à son dialogue. 52 partis politiques légalement reconnus sur 56 ont dit oui au dialogue, selon le pouvoir. Une affirmation que conteste le S 23.


Créé en mars 2015, le S 23 se présente comme une coalition de refus de tout dialogue politique organisée par le pouvoir. Selon ce groupe, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a refusé l’appel au dialogue lancé par l’opposition en 2014.

Le S 23 soutient que le pouvoir a « tué des gabonais » le 31 août suite à la violente contestation des résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016. Il aurait procédé aux « arrestations arbitraires, aux tortures et à l’embastillement des gabonais ».

Le S 23 exige une enquête sur les morts et les disparus suite aux violences du 31 août 2016.

Le bilan officiel de ces violences est de 4 morts dont un policier. L’opposition parle de 50 à 100 voire 150 morts ou même 250 morts.

La Cour pénale internationale (CPI) dont le Gabon est membre a été saisie par les deux parties pour ouvrir une enquête préliminaire sur ces violences. La CPI n’a pas encore communiqué sa position officielle sur ces saisines.

Martin Safou
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