Recevant les cyclistes le 16 février, le ministre des Sports était surpris de constater l’impréparation dans laquelle se trouvent les coureurs gabonais, à moins de deux semaines du démarrage de la compétition.
Onze jours avant le démarrage de la Tropicale Amissa Bongo, le ministre des Sports a reçu les coureurs gabonais et le bureau de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fegacy).
Si la rencontre avait pour objectif d’encourager les cyclistes avant le démarrage de la course, prévu pour le 27 février, Nicole Asselé a constaté que l’équipe nationale est minée par plusieurs maux.
En effet, l’équipe nationale de cyclisme est sans entraineur depuis plusieurs mois. L’entraineur espagnol, Abraham Ollano serait absent du Gabon depuis le mois d’octobre.
Pour le capitaine des Panthères, au regard de cette situation le Gabon « ne devrait rien attendre de lui et de ses coéquipiers à l’issue de l’édition 2017», a averti Cédric Tchouta. D’autant que selon lui, «les cyclistes gabonais, au-delà d’une préparation(…) sont restés oisifs neuf mois durant, sans la moindre compétition domestique, en dehors du critérium de sélection organisé à la hâte au mois d’octobre 2016», a-t-il expliqué
A en croire le capitaine des panthères, «les gabonais n’ont jamais eu une seule étape de leur Tour. Ils jouent souvent le dernier rôle et se contentent du ridicule classement de meilleur gabonais, s’est offusqué Cedrick Tchouta.
«L’impression qui se dégage, après la rencontre entre la tutelle, la Fédération gabonaise de cyclisme et les jeunes coureurs de l’équipe nationale, c’est que les gestionnaires de la Petite reine gabonaise, semblent faire de la participation stricto sensu à la Tropicale, leur seul et unique objectif, sans jamais y attacher la moindre obligation de résultat», a lancé Nicole Asselé.
Le ministre des Sports, s’est particulièrement étonné que le président de la Fegacy, Nazaire Embiga, « ne s’est jamais préoccupé de trouver un successeur à Abraham Ollano, depuis son départ du Gabon».