L’espoir d’un Accord de partenariat économique (APE) entre l’ensemble des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et l’Union européenne (UE) est éteint. C’est ce qui ressort de la 31è session ordinaire Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (Ueac), réunie du 14 au 15 février 2017 à Djibloho, en République de Guinée équatoriale.
« Passant à l’examen des questions économiques, le Conseil des ministres a pris acte de la décision unilatérale de l’Union européenne de mettre un terme au processus régional des négociations en vue de la conclusion d’un Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique centrale et l’Union européenne », révèle le communiqué final des travaux. Le document précise que, le Conseil des ministres a pris note de ce qu’une position commune des Etats de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et Centrafrique) sera exprimée au cours de la réunion du Comité ministériel des négociations de l’Accord de partenariat économique (Comina) prévue le 3 mars 2017 à Douala, au Cameroun.
Cette nouvelle en provenance de l’Ueac intervient alors que le Comina espérait une reprise des négociations avec la partie européenne. D’ailleurs, le 17 juin 2016 à Douala, ce comité avait relevé que la mise en œuvre de l’APE d’étape, déjà signé du seul Cameroun, aurait des implications importantes sur le processus d’intégration régionale et spécifiquement sur le tarif extérieur commun de la Cemac. Face à ces risques, les Etats de la sous-région ont sollicité l’action du parrain gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour faciliter la reprise des négociations conjointes en vue de la signature d’un APE régional complet, juste et équilibré. Ce qui n’est plus possible au regard des révélations de l’Ueac.... suite de l'article sur Autre presse