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FEGAKAMA : Le nouvel élan !
Publié le vendredi 17 fevrier 2017  |  Gaboneco
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Une nouvelle tête, un nouveau programme et style à la tête de la Fédération Gabonaise de Karaté-do et des Arts Martiaux Affinitaires, (Ndlr : Fégakama). Gilles Bertrand Koumoué Ongondja vient de s’assoir sur le fauteuil directeur de la fédération. Ce dernier dévoile dans cette interview accordée à Gaboneco.com sa vision « new-look » du karaté gabonais et des innovations qu’il entend impulser. Au titre des améliorations, le nouveau patron du karaté gabonais, (4e dan shotokan ryu), promet de fédérer les compétences pour financer les activités et par la même occasion professionnaliser cet art martial japonais. Pour ce faire, Gilles Bertrand Koumoué Ongondja s’est rendu dans les locaux de Gaboneco pour dévoiler sa vision durant les 4 prochaines années. Entretien.

Gaboneco (Ge) : Mr le président qu’est ce qui a milité en faveur de votre élection à la tête de la fédération gabonaise de karaté ?

Gilles Bertrand Koumoué Ongondja(GBKO) : Je crois que j’ai présenté un programme ambitieux qui reposait sur 4 piliers. Il s’agit de la révision des statuts et autres règlements, la gestion participative collégiale et décentralisée, la vulgarisation du Karaté-do et des Arts Martiaux Affinitaires et la formalisation des rapports sponsors- fédération, médias. A la lumière de ce programme d’activités, le collège électoral quasiment à l’unanimité a estimé que ce programme était suffisamment conséquent pour relever le karaté gabonais.

Ge : Est-ce que vous avez les moyens d’appliquer votre politique ?

GBKO : Ce qu’il faut noter c’est que les fédérations assument les charges de l’Etat. A ce titre, nous sommes des techniciens. Nous présentons un programme à l’Etat qui doit être en phase avec sa vision du sport. Si ce programme est de taille je ne vois pas pourquoi l’Etat ne va pas donner les moyens pour assumer ce programme. Nous, en tant que techniciens nous proposons à l’Etat qui à son tour doit jouer à fond son rôle.

Ge : Est-ce que vous allez trouver des sponsors et vous auto-financer ?

GBKO : Dans mon équipe il y a des spécialistes. J’ai donc une équipe dynamique, volontaire et multisectorielle. Dans cette équipe il y a des spécialistes en marketing et tout corps de métiers qui vont concourir à l’aboutissement des projets que nous allons mettre en œuvre.

Ge : Le championnat national est suspendu depuis 2 ans, comment vous allez faire pour assurer sa reprise ?

GBKO : Cette question est sur la table du bureau fédéral. Nous ne pouvons pas faire sans les sponsors. Donc nous allons rapidement organiser une séance de travail avec les sponsors et voir dans quelle mesure ce processus de compétition annuel va être revalorisé. Mais il faut noter que nous ne pouvons pas faire sans le championnat national. Et c’est une exigence pour le bureau fédéral de reconsidérer ce championnat.

Ge : Quelle formule pour le championnat national ? Sera-t-il seulement basé à Libreville, ou couvrira-t-il véritablement l’étendue du territoire national à l’image du football ?

GBKO : Pour cette première année nous allons adopter la formule précédente. C’est à dire rester dans la province de l’Estuaire. Ensuite, nous allons voir comment élargir le championnat dans les provinces où il y a des ligues.

Ge : Y a-t-il des provinces où il n’y a pas de ligues ?

GBKO : Effectivement ! Dans les provinces de la Ngounié, de la Nyanga et de l’Ogooué Ivindo il n’y a pas de ligues. Notre mission va consister à redynamiser le karaté et réinstaller les ligues. Dans notre projet nous comptons aussi installer des sous-ligues, jusque dans les départements. C’est à dire que si à Oyem on a la ligue du Woleu Ntem, il faut que du côté de Mitzic, Medouneu et Bitam (villes du nord du pays) on retrouve des sous-ligues qui vont fournir des sportifs à la ligue provinciale.

Ge : Parlons de la formule du championnat. Pendant que le championnat se déroule dans la province de l’stuaire, comment cela va se passer pour les autres ligues ?

GBKO : Pour éviter de mettre en veilleuse les autres ligues, les ligues vont organiser une compétition qui va permettre aux karatékas de se préparer pour les deux grandes compétitions annuelles, la finale du championnat national et la coupe du Gabon.

Ge : Est-ce que vous avez pensez aux petites catégories ?

GBKO : Nous allons revaloriser toutes les catégories. Nous ne pouvons pas pérenniser les acquis en termes de résultats si les catégories ne sont pas valorisées. Chaque année, par catégories on doit déceler les sportifs qui vont évoluer et atteindre la catégorie senior. C’est pour nous une exigence de mettre en place une réelle politique sur les catégories. En plus des catégoriesclassiques, nous pensons à la catégorie des vétérans qui seront prise en compte. La pratique du karaté doit continuer même après un certain âge.

Ge : Quels vont être vos rapports avec l’Union des fédérations africaines de Karaté ?

GBKO :Mais, c’est la tutelle continentale. N‘importe comment, nous avons l’obligation d’avoir des rapports propres avec l’Union des fédérations africaines de Karaté. Nous allons nous réinscrire sur les objectifs et directifs de cette institution.

Ge : Est-ce que le Gabon va participer aux 16èmes championnats d’Afrique de karaté en Algérie cette année ?

GBKO : Un pays engagé peut participer de plusieurs manières. Soit, l’équipe se déplace au complet. C’est à dire le corps arbitral, les dirigeants et les sportifs, soit l’équipe se déplace seulement avec les sportifs, ou les arbitres. Mais d’une manière ou d’une d’autres le Gabon va participer. Si l’équipe est prête nous irons. Si ce n’est pas le cas, les arbitres vont représenter notre pays.

Ge : Vous avez une idée pour rendre les Panthères du Karaté performantes ?

GBKO : Pour que les sportifs soient performants, il faut des compétitions afin de préparer les échéances de contradiction. S’il n’y a pas de compétitions sur le plan national et des stages c’est perdu. Il faut assurer la formation. C’est obligatoire ! Nous allons faire un état des lieux pour voir s’il y a lieu de corriger ce qui existe. Si nous estimons de manière collégiale que les sportifs sont compétitifs nous allons engager le Gabon, dans le cas contraire ce ne sera pas possible. Nous allons attendre le moment opportun pour engager nos sportifs.

Entretien réalisée par YAO
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