C’est ce qui peut être retenu à l’issue d’un échange récent entre le ministre des Mines et le Pdg de la compagnie australienne Iron Ridge Ressources.
L’intérêt manifesté par la société Iron Ridge Ressources, pour l’exploitation du fer au Gabon est considérable. Et selon Vincent Mascolo, Pdg de la compagnie australienne, « les entretiens avec le ministre gabonais des Mines, Christian Magnagna permettent d’entretenir un vif espoir quant à la matérialisation de ce projet ».
Présente au Gabon depuis près de quatre ans, Iron Ridge ressources dispose d’une expertise avérée dans l’exploration et le développement de produits miniers de base, très demandés sur le marché international. Raison pour laquelle, en vue d’assurer cet approvisionnement, la compagnie australienne cotée en bourse veut lancer très prochainement la première exploitation du minerai de fer sur le sol gabonais.
La compagnie est en négociation pour la signature d’un contrat d’exploitation. Elle a trois permis de recherche dont deux à Tchibanga, province de la Nyanga dans le sud du Gabon, et l’autre au sud de l’emblématique gisement de fer de Belinga, à cheval entre les provinces du Woleu Ntem (nord) et de l’Ogooue-Ivindo. Iron Ridge ressources entend mettre en valeur les gisements suscités pour se positionner comme le premier opérateur dans le domaine au Gabon.
Le projet d’exploitation du fer de Belinga est directement adjacent à une ressource bien connue, tandis que ceux de Tchibanga se trouvent approximativement à moins de 70 Km du port en eaux profondes de Mayumba (en construction).
IronRidge possède trois permis de recherche du minerai de Fer, dont deux dans la région de Tchibanga et un au sud de Belinga, à cheval entre les provinces de l’Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem. Ces trois permis sont d’une importance stratégique, car ils jouxtent des gisements possédant des minerais de haute teneur en fer confirmée. Le projet Belinga Sud est directement adjacent à une ressource bien connue, tandis que ceux de Tchibanga se trouvent à approximativement moins de 70 Km du port proposé en eaux profondes de Mayumba.
Ses permis de recherche tendant à expiration, la société IronRidge tente ainsi de les renouveler. Tout comme elle ambitionne d’acquérir celui concernant le projet d’exploitation du fer de Milingui. Notons que ce dernier projet est une exploitation du fer dans la zone de Mayumba. Parmi les effets induits de son exploitation, on évoque le développement des infrastructures (port de Mayumba) qui, in fine, favoriseront le développement de la province de la Nyanga.
Pour le gouvernement, Iron Ridge Ressources doit engager l’exploitation du fer dès l’obtention du permis, définir le chronogramme de démarrage des travaux, développer ce projet en partenariat-public-privé avec la Société équatoriale des mines, suivant des conditions qui restent à déterminer. Au-delà, l’Etat insiste pour l’inclusion dans le contrat, du volet formation des ingénieurs et techniciens gabonais en Australie.
Après une série d’échanges, le Ministre des Mines a marqué les quatre priorités de l’Etat gabonais concernant le projet d’exploitation de la mine de fer de Milingui. Des priorités auxquelles le PDG d’Iron Ridge ne voit aucun inconvénient. Il s’agit de : l’engagement d’Iron Ridge sur le démarrage imminent de l’exploitation du Fer, en cas d’accord du permis d’exploitation ; la définition de l’échéance à laquelle pourront véritablement démarrer les travaux ; l’intérêt de l’Etat de développer ce projet en joint-venture avec la Société Equatoriale des Mines (SEM) (Partenariat-Public-Privé), dans des conditions à déterminer ; et la nécessité d’inclure un volet formation des ingénieurs et techniciens gabonais en Australie, dans le cadre du contrat à signer.
Au cours de cet entretien jugé « très fructueux » par les deux parties, Christian Magnagna a demandé à ses hôtes de fournir à l’administration, dans des délais courts, une offre actualisée pour l’exploitation de la mine de Fer de Milingui en vue d’un rapide examen de ce dossier par le gouvernement gabonais.