Le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a annoncé mercredi soir dans un entretien accordé à Gabonactu.com que la commission ad’hoc pour la préparation du dialogue politique voulu par le président Ali Bongo Ondimba se chargera entre autres de fixer la date, le lieu, l’ordre du jour et la liste des participants à ce forum qui décidera de l’avenir politique du Gabon.
« Le comité ad ‘hoc se chargera de réfléchir sur toutes les questions relatives au dialogue, allant de l’ordre du jour, du lieu de la rencontre et des participants », a dit M. Boukoubi qui a ajouté qu’un code de bonne conduite durant la rencontre sera aussi adopté.
Le comité ad ’hoc mis en place est dirigé par le Premier ministre Emmanuel Issozé Ngondet. Il aura deux vices-présidents (majorité et opposition).
L’opposition radicale incarnée par Jean Ping dit qu’elle n’ira pas à ce dialogue. Des cadres de sa galaxie disent oui au dialogue à condition qu’il soit supervisé par l’ONU.
Faustin Boukoubi n’a pas exclus cette hypothèse de faire superviser le dialogue par l’ONU, l’Union européenne ou tout autre institution étrangère.
« La question est soumise au groupe de travail chargé d’organiser ce dialogue politique », a affirmé Boukoubi. « Les acteurs politiques vont librement faire leurs propositions, la plénière se prononcera », a-t-il ajouté.
Faustin Boukoubi a regretté de Jean Ping qui a organisé son dialogue en fin décembre dernier refuse de participer à celui d’Ali Bongo Ondimba.
« C’est regrettable. C’est regrettable parce que sa contribution aurait pu être très efficace. C’est regrettable parce que les gabonais ont besoin de la contribution de tous leurs fils en vue de préparer l’avenir du Gabon », a dit Faustin Boukoubi parlant du refus de Jean Ping de participer à ce forum.